Les corps communs et ouvriers professionnels de l'Office national des examens et des concours (ONEC) des wilayas de Batna, Ghardaïa, Alger, Béjaïa, Oran, Blida, Saïda, Annaba et Oum El Bouaghi annoncent leur adhésion au Syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de l'éducation nationale (SNCCOPEN). Ce syndicat a indiqué par la voie d'un communiqué de presse rendu public hier que cette catégorie de travailleurs a affirmé son soutien au SNCCOPEN et à ses revendications. Cette démarche intervient, a précisé le président du SNCCOPEN, Ali Bahari, suite à une réunion de négociation et de concertation où les représentants de ce corps à travers les neuf wilayas ont adopté toutes les doléances et points revendicatifs mentionnés dans le dernier communiqué du syndicat. Les nouveaux adhérents se disent prêts à militer sous la houlette du SNCCOPEN jusqu'à la satisfaction «complète» de toutes les revendications en suspens. Le syndicat qui a critiqué l'attitude «méprisante» du gouvernement vis-à-vis de leurs doléances a appelé ce dernier à s'incliner devant cette catégorie unanime dans ses revendications qu'elle qualifie de «légitimes». Plus explicite, il déclare que «le nouveau gouvernement doit donner des signaux relatifs notamment à la révision du statut particulier des personnels du secteur et l'augmentation des salaires. Il est question pour les adhérents au SNCCOPEN de recourir au décret 12-240 portant statut particulier des travailleurs auquel ils reprochent plusieurs anomalies». Ce document modifiant et amendant le décret 08-315 du même statut était en effet l'un des points chauds de la dernière réunion avec le ministre de l'Education. Ce corps qui réaffirme expressément son appartenance au secteur de l'éducation reformule encore une fois sa demande d'être intégré «officiellement» dans ce secteur à l'instar des enseignants en éducation sportive. Concernant le volet matériel, le syndicat, qui s'interroge sur les raisons de l'exclusion de cette catégorie de travailleurs des augmentations appliquées par l'ex-gouvernement, souligne que cette démarche n'a fait que creuser l'écart entre les fonctionnaires de la Fonction publique. Se montrant ferme sur ce point, le syndicat a affirmé que sa position reste toujours la même, tout en disant «oui» à une augmentation du salaire de base et «non» à une augmentation par pourcentage.