Les corps communs et ouvriers professionnels de l'éducation nationale ont organisé, hier, un imposant sit-in de protestation devant le siège de la wilaya de Béjaïa, à l'appel de leur syndicat (SNCCOPEN) pour réitérer aux pouvoirs publics leur plate-forme de revendications qui renferme plusieurs points liés à l'amélioration de leur situation socioprofessionnelle et au respect des libertés syndicales. Parmi les revendications phares de ces travailleurs du secteur de l'éducation, selon Houcine Belkacem, coordinateur de wilaya de Béjaïa du syndicat Snccopen, «l'intégration des corps communs et des ouvriers professionnels et des agents de sécurité dans le décret 08/315 et revoir la classification de toutes les catégories, en plus de l'octroi de plusieurs primes ainsi que l'abrogation de l'article 87 bis». En outre, ces protestataires exigent «l'intégration des contractuels et la nomination des représentants des corps communs dans la gestion de l'argent des œuvres sociales». Dans un autre registre, ces frondeurs, qui n'en sont pas à leur première démonstration de force à Béjaïa, dénoncent «les dépassements de certains responsables qui intimident les travailleurs grévistes et menacent les contractuels de licenciement, bien que la grève soit un droit consacré par la Constitution pour tous les ouvriers quel que soit leur statut», a-t-on indiqué.