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2013 sera-t-elle l'année de la Palestine ?
Son entrée à l'ONU en tant qu'Etat observateur arrachée
Publié dans Le Temps d'Algérie le 05 - 01 - 2013

L´année 2013 pourrait être celle de la Palestine. Les années précédentes ne l´ont pas été à cause d´un manque évident de volonté politique des membres du quartet (Etats-Unis, Russie, Union européenne et Onu) d´imposer la mise en œuvre de la «feuille de route» sur la solution des «deux Etats» selon un calendrier établi sur une année, dont ils sont pourtant les rédacteurs, les parrains et donc les garants.
Il n´est d´ailleurs pas sûr que la communauté internationale soit mieux disposée en 2013 qu´elle ne l´était par le passé à exercer les pressions nécessaires sur Israël pour qu´il cesse la construction de nouvelles colonies juives en Cisjordanie.
Tout au plus, les Etats-Unis «regretteront par un banal message la poursuite de la judaïsation de la Palestine et l´Union européenne, loin d´envisager les mesures contraignantes qu´elle laisse souvent planer face aux provocations israéliennes, se contentera, à coup sûr, de faire observer amicalement à Benyamin Netanyahou que la colonisation de la Cisjordanie interrompra de fait la continuité géographique du futur Etat palestinien.
La nouvelle donne
Le leader du Likoud qui sera très certainement reconduit aux fonctions de Premier ministre pour quatre ans encore le 22 janvier prochain, sait toutefois qu´il ne pourra plus marcher sur du velours comme durant le mandat qui s´achève.
Non pas parce qu´il y a plus de motivation de la communauté internationale pour une solution du problème palestinien, mais parce que la donne a changé sur le terrain militaire, diplomatique, politique et judiciaire.
Les derniers affrontements à coups de roquettes et de missiles entre Hamas et Israël ont confirmé la capacité de l´Etat hébreu à faire dans le massacre des civils à grande échelle.
Des crimes de guerre impunis jusque-là parce que le seul recours devant le Conseil de sécurité de l´Onu se heurte à l´usage systématique du veto américain.
Cette énième bataille a également apporté la preuve, pour la première fois, que Tel Aviv est elle aussi à portée de missiles palestiniens. La peur est donc en train de s´installer dans l´autre camp.
Au plan diplomatique, les Palestiniens ont compris que la solution à la création de leur Etat ne dépend pas exclusivement des bonnes intentions du quartet, encore moins du seul président des Etats-Unis qui a, certes, le pouvoir de faire entendre raison au Premier ministre israélien.
Ce qu´aucun président des Etats-Unis n´a fait jusqu´à présent, il est peu probable, à leurs yeux, que Barak Obama puisse le faire pour la raison simple que le chef de la Maison Blanche, qu´il soit démocrate ou républicain, est toujours l´otage du lobby sioniste (l´AIPAG).
Les atouts d'Abou Mazen
C´est cet «Etat dans l´Etat» aux Etats-Unis qui oriente la politique étrangère de la Maison Blanche et finance la judaïsation de la Palestine depuis la création de l´Etat d´Israël en 1947.
C´est ce même lobby qui s´oppose aujourd´hui à la création de l´Etat palestinien en usant de l´instrument du veto américain au Conseil de sécurité de l´Onu.
Pour Abou Mazen, il ne fallait plus espérer d´initiative diplomatique internationale qui viendrait d´ailleurs, mais de la Palestine elle-même, avec le précieux soutien des pays arabes et des amis sincères de la cause palestinienne.
Le statu quo a donc forcé Mahmoud Abbas à agir sans attendre que la lourde machine diplomatique internationale se mette en marche.
Le 29 novembre 2012, le président palestinien a osé et gagné. Les menaces américaines et les représailles israéliennes ont été sans effet. Le statu quo est bel et bien rompu depuis cette date historique.
L´initiative diplomatique du président palestinien a précipité les événements politiques en Palestine. Khaled Machaâl, le leader politique de Hamas, est retourné triomphalement à Ghaza après plus de 36 ans d´exil. La réconciliation inter-palestinienne est engagée sur le terrain.
Vendredi dernier à Ghaza, acte hautement symbolique de cette réconciliation politique, le mouvement Hamas a autorisé la commémoration, pour la première fois depuis six ans, de l´anniversaire de la création du mouvement Fatah le 1er janvier 1965 par Yasser Arafat.
Un million de personnes ont pris part à un rassemblement qui fut loin d´être une simple cérémonie commémorative mais un acte politique majeur, de la même portée historique que l´entrée de la Palestine à l´Onu.
La CPI, cauchemar de Netanyahu
Ce fut un message politique fort, invitant Hamas et Fatah à aller sans délai vers la formation d´un gouvernement d´union nationale, assez légitime pour réussir le passage d´un Etat observateur à un Etat membre de plein de droit aux Nations unies.
Les Américains pourront toujours mettre leur veto à cette initiative, comme ils ont promis de le faire, lorsque cette question sera débattue au Conseil de Sécurité.
Cette fois, les conditions ne seront plus les mêmes, car le président palestinien a désormais d´autres atouts en main. La Palestine, Etat reconnu intentionnellement, peut saisir la justice internationale contre Israël pour «crimes de guerre».
Une équipe de juristes palestiniens et internationaux travaille, à la demande du président Mahmoud Abbas, sur un projet de poursuites pénales internationales contre l´Etat hébreu pour ses crimes en Palestine.
C´est le cauchemar de Benyamin Netanyahou, auquel le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) pourrait décider de sa mise en examen avec le lancement d´un mandat d´arrêt international si la plainte palestinienne est jugée recevable.
Les Américains pourraient alors reconsidérer leur attitude sur l´impunité d´un allié devenu peu fréquentable sur la scène internationale.
Par ce double scénario politique et judiciaire qui se met en place, le futur gouvernement palestinien aura assez de marge de manœuvre pour engager, et non plus continuer à attendre vainement, une initiative diplomatique devant impulser la «solution des deux Etats» sur la base de la frontière d´avant la guerre de juin 1967.


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