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Un hacker algérien parmi les plus recherchés par le FBI interpellé en Thaïlande Il aurait piraté des comptes de particuliers dans 217 banques et sociétés financières à travers le monde
Un hacker algérien figurant sur une liste de dix suspects établie par le FBI a été arrêté dimanche dernier à Bangkok, rapporte le Bangkok Post sur son site internet. Il aurait détourné des dizaines de millions de dollars. Selon la police de l'immigration thaïlandaise, c'est le FBI qui l'aurait informée de son arrivée. «Le FBI, qui suit ce dossier depuis trois ans, nous a informés de son arrivée», a expliqué Phanu Kerdlabpol, policier de l'immigration. Hamza Bendelladj, âgé de 24 ans, a été arrêté à l'aéroport de Bangkok alors qu'il était en transit en provenance de Malaisie. Ce petit génie, diplômé en informatique en Algérie en 2008, aurait amassé des «sommes colossales» en piratant des comptes de particuliers dans 217 banques et sociétés financières à travers le monde. «Avec une seule transaction, il pouvait gagner de 10 à 20 millions de dollars», a précisé le policier thaïlandais. Lors d'une conférence de presse, aux côtés du policier, le hacker présumé est apparu serein et a déclaré en souriant : «Je ne suis pas parmi les 10 plus recherchés, seulement 20e ou 50e (…) Je ne suis pas un terroriste». Il risque néanmoins d'être extradé vers l'Etat de Géorgie aux Etats-Unis où un tribunal a émis un mandat d'arrêt à son encontre. Une question s'impose : la justice algérienne va-t-elle demander son extradition vers l'Algérie ?
Les services secrets étrangers vont-ils l'approcher ? Cette affaire n'est pas sans rappeler celle du jeune hacker algérien, âgé de 30 ans, originaire de Maghnia, recruté par le Mossad (services secrets israéliens) en 2010. Une information divulguée suite à une enquête menée par les services de sécurité algériens qui a révélé le «recrutement» du jeune hacker algérien de Maghnia par le Mossad. Ce jeune a attiré l'attention du Mossad en piratant des sites internet égyptiens, mais également ceux de grandes sociétés françaises et belges. Ce hacker algérien faisait du chantage à ces sociétés, exigeant entre 500 et 700 000 dollars pour épargner leurs sites. Le Mossad l'aurait approché par un de ses agents, une femme, qui aurait échangé de nombreux courriels avec lui. Plus tard, il se serait rendu en Tunisie puis en Belgique pour rencontrer les agents du Mossad, pour enfin s'établir à Boston aux USA.
Samo DZ et les sites gouvernementaux français En janvier 2012, Samo DZ, un jeune algérien de 22 ans, fait le buzz sur les sites d'informations on-line. Ce hacker algérien a une seule et unique cible : la France. Il avait paralysé et infiltré pas moins d'une dizaine de sites de préfectures et quatorze du gouvernement.Dans ses déclarations au site blog.slateafrique.com/, Samo DZ avance des arguments politiques en affirmant : «Historiquement, la France est le principal ennemi de mon pays, l'Algérie. Et la France ne s'est pas excusée pour les crimes terribles commis contre des civils désarmés durant la colonisation». Samo Dz avance un palmarès de 250 actes de piraterie.En Inde, un groupe de hackers algériens se présentant sous le nom SanFour25' a sérieusement endommagé des sites gouvernementaux. En 2012, SanFour25 «descend» un site du gouvernement indien pendant 9 heures. Parmi les sites attaqués, celui hébergé par un conseiller du Premier ministre, un autre lié à l'Organisation de Recherche, de la Défense et du Développement (DRDO), celui du Centre de recrutement et d'évaluation, qui porte sur le recrutement de scientifiques et, enfin, cinq autres sites de départements ont vu leurs sites piratés. Enfin, en novembre 2012, et en réponse à une attaque marocaine contre plusieurs sites internet algériens, la riposte algérienne n'a pas tardé à se manifester. Des hackers algériens ont piraté environ 174 sites internet marocains.