Le FFS invite «tous les acteurs politiques, économiques, sociaux et universitaires intéressés par l'indépendance et le bien-être de notre population» à participer à la convention nationale qui se tiendra avant le 21 janvier. Le Front des forces socialistes a tenu hier la première rencontre régionale des élus de l'Est à Constantine, animée par le premier secrétaire national du parti Ali Laskri et Abbès Abdelhamid, député. En parallèle à cette rencontre, une autre rencontre concernant les élus de l'Ouest s'est tenue au niveau du siège fédéral d'Oran. Elle a été animée par Nassim Sadeg, secrétaire national de l'organisation et député, Youcef Aouchiche, secrétaire national au mouvement associatif et Mohamed Nebbou, premier secrétaire fédéral d'Alger. Cette rencontre qui a regroupé les élus locaux s'inscrit dans le cadre de la préparation du 5e congrès du parti prévu au mois de juin 2013, selon Laskri, qui ne donne pas de date précise. La formation des nouveaux cadres dans le domaine de la gestion des communes et assemblées de wilaya est retenue parmi les priorités du parti dont les dirigeants n'hésitent pas à afficher leur crainte «pour l'union nationale», vu les circonstances que traverse le pays. Lors de son intervention, Ali Laskri a précisé que sa formation s'oppose au projet de loi sur les hydrocarbures. «Nous ne savons rien des tenants et aboutissants de cette politique, mais nous constatons certains points obscurs», a-t-il souligné. Il s'agit, selon la vision du FFS, d'une «instabilité juridique depuis la nationalisation des hydrocarbures en février 1971, avec des lois successives qui tendent à introduire les multinationales dans un secteur de souveraineté, non pas comme sous-traitants mais comme partenaires, voire comme copropriétaires des gisements». Le premier secrétaire national notera également le manque de transparence dans la gestion des recettes d'exportation ainsi qu'une absence de vision globale sur les perspectives de ce secteur. Pour ces raisons et d'autres, Ali Laskri annonce que son parti a pris l'initiative d'organiser une convention nationale sur l'énergie avant le 21 janvier, invitant tous les acteurs politiques, économiques, sociaux et universitaires intéressés «à débattre de la sauvegarde de ce secteur de souveraineté dont dépendent la sécurité, l'indépendance et le bien-être de notre population», a-t-il expliqué. Un communiqué a été distribué aux participants à cette rencontre où la direction du parti se dit préoccupée du devenir du secteur, qualifiant le texte proposé par le ministre de l'Energie de «marginal», tout en estimant que «l'essentiel est ailleurs».