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Les services de sécurité découvrent des lambeaux de chair dans la base de Tiguentourine Trois étrangers, dont un Japonais, sont toujours portés disparus
Les services de sécurité ont découvert mardi de petits lambeaux de chair déchiquetés au niveau du complexe gazier du groupement Sonatrach-British Petroleum-Statoil de Tiguentourine. Ces lambeaux ont été récupérés et transférés à l'hôpital d'In Amenas, précise un communiqué de la Protection civile parvenu à notre rédaction. Ces lambeaux pourraient provenir de corps portant des ceintures explosives. Les terroristes à l'origine de l'attaque et de la prise d'otages sur le site gazier d'In Amenas avaient obligé ces derniers à porter des ceintures explosives. Probablement donc, ces lambeaux de chair appartiendraient aux otages disparus suite à l'incursion du groupe terroriste dans cette base. Hier en fin de journée, Tokyo avait confirmé la mort de deux de ses ressortissants pris en otages mercredi dernier, ce qui porte à neuf le nombre de Japonais tués. Une confirmation apportée par le porte-parole du gouvernement nippon, Yoshihide Suga, qui soulignera «qu'après des vérifications (...), j'ai encore une triste nouvelle à annoncer. Malheureusement la mort de deux autres Japonais a été confirmée». Enfin, on relèvera que trois étrangers sont toujours portés disparus, dont un Japonais. Pour rappel, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal avait, lors de la conférence de presse de lundi, signalé que sept victimes parmi les 37 morts n'avaient pas été encore identifiées. Parmi les trente-sept otages figurait un Algérien. Enfin, le site gazier de Tiguentourine employait 790 personnes, dont 134 de 26 nationalités. Le complexe produit 8 ou 9 milliards de m3 de gaz par an.