Après le préavis de grève nationale déposé le 4 février et suite au mutisme des pouvoirs publics, le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), aile Belkacem Felfoul, est entré dans son action depuis hier pour ainsi paralyser l'administration publique pendant trois jours. C'est ainsi que beaucoup d'APC étaient à l'arrêt à l'occasion de ce premier jour de grève avec un taux variant entre 65 et 75% dans l'Algérois. Mais dans l'APC d'Alger-Centre on a relevé une activité normale où les travailleurs ont assuré leur travail en vaquant à leurs tâches. «Nous n'avons aucune relation avec cette grève», nous dira une employée, tout en précisant que leur entité n'a aucune relation avec le syndicat qui a appelé à la grève. Le même constat a été fait à l'APC de Sidi M'hamed où les fonctionnaires n'ont pas répondu à l'appel du Snapap. Rappelons que le Snapap a appelé à la grève dans les APC, les daïras, les wilayas, les directions de différents ministères, les établissements de santé publique, de l'éducation nationale et de la formation professionnelle. Leurs revendications restent la révision de tous les statuts et régimes indemnitaires des travailleurs des corps communs et des corps techniques, des travailleurs professionnels, des chauffeurs, des agents de sécurité et de protection. Le syndicat exige également une promotion régulière de tous ces travailleurs et une «prime du Sud» qui doit être calculée sur la base de nouveaux salaires.