Le complexe d'Alger Colaital, dont le siège se trouve à Birkhadem, est en grève depuis avant-hier. La grève, entamée le 4 février de l'année en cours et qui s'est arrêtée quelques jours après, a donc repris. «Nous avons, lors de la grève précédente, réclamé une augmentation des salaires et le départ de la section syndicale de notre entreprise. On nous avait promis la revalorisation de nos salaires et le départ de la section syndicale. Nous avons, donc, décidé de reprendre le travail, mais quelle ne fut notre surprise lorsque nous avons constaté le retour de la même section syndicale décriée», nous ont déclaré des travailleurs de Colaital. «On nous a demandé de procéder au retrait de confiance pour le départ de la section syndicale de notre entreprise, mais nous avons refusé car nous demandons le départ, tout de suite, de cette section syndicale», ont ajouté les travailleurs. Selon ces derniers, «le groupe Giplait auquel appartient Colaital a procédé, avant-hier, au transfert de poudre de lait», ajoutant que «l'usine (Colaital) a été fermée par la suite».Les travailleurs contestataires ont rappelé que «le syndicat d'entreprise avait déposé un préavis de grève il y a quelque temps pour revendiquer une augmentation de salaires. La grève avait été annulée suite à une promesse d'augmentation de l'ordre de 40%. Nous avons été informés que les augmentations entreront en vigueur deux mois après. Les deux mois sont passés et aucune augmentation ne nous a été accordée». Les travailleurs se plaignent des «salaires très maigres» qu'ils disent percevoir. A noter que l'entreprise Colaital produit jusqu'à 750 000 litres de lait, en sachet et carton, par jour, alimentant Alger et d'autres wilayas du centre et emploie 450 travailleurs.