L'activité de la cimenterie Lafarge de Hammam Dhalaâ (M'sila) où le travail avait repris, mercredi, après une grève de 10 jours, est de nouveau paralysée par un mouvement de protestation déclenché mercredi après-midi par les manutentionnaires, a-t-on constaté. Ces travailleurs contestataires, relevant d'une entreprise privée activant en sous-traitance à la cimenterie, réclament de leur employeur le versement d'une prime d'intéressement, a-t-on recueilli. Le problème d'approvisionnement du marché en ciment, reste toujours posé. Selon un travailleur de l'usine contacté par l'APS, un dialogue a été engagé entre les manutentionnaires grévistes, au nombre de 200, et le gérant de l'entreprise de sous-traitance afin de trouver une solution rapide à ce problème. La production de ciment avait été interrompue durant 10 jours à la suite d'une grève des travailleurs de cette cimenterie qui réclamaient la levée des sanctions prononcées à l'encontre de certains travailleurs et le règlement de la prime d'intéressement. Des revendications prises en charge, mardi, par la direction de l'usine qui s'était engagée à "geler" les sanctions en question et à attribuer la prime réclamée. Le président de la chambre de commerce et d'industrie (CCI-Hodna) avait, rappelle-t-on, affirmé que cet arrêt de travail a engendré un déficit de 160.000 tonnes de ciment sur le marché local et national. La cimenterie de Hammam Dhalaâ, appartenant au groupe Lafarge, produit annuellement sept millions de tonnes de ciments et emploie 600 travailleurs. Un millier d'autres emplois indirects est généré par les activités annexes de transport et de distribution.