Le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) devrait, à partir d'aujourd'hui, entamer un débrayage national de deux jours «afin d'alerter les pouvoirs publics et l'opinion nationale sur les dangers qui guettent le système universitaire», était-il indiqué dans le communiqué du syndicat du mois de janvier dernier. Le SG du Cnes, M. Abdelmalik Rahmani, nous a fait savoir que le ministère n'avait pas répondu à toutes les doléances des membres du Cnes et qu'après avoir constaté l'absence de volonté de la part de la tutelle, le syndicat a décidé de maintenir la pression tout en enrichissant le débat en convoquant des assemblées générales dans les universités. Parmi les revendications, figurent la question du logement, le plan de carrière des doctorants de rang A et B, la révision des salaires des enseignants-chercheurs ainsi que leur statut, et l'instauration du LMD qui «devrait être sujet à débat et à un bilan sans complaisance», selon le communiqué. La tutelle est également interpellée sur les pratiques de certains recteurs qui enfreindraient les lois sur les libertés syndicales. N'ayant pu joindre hier le SG du Cnes, nous n'avons pu obtenir de plus amples informations quant à l'organisation de ce mouvement de protestation.