Barack Obama a appelé mercredi à la paix entre Israël et ses voisins arabes, notamment palestiniens, peu après son arrivée pour sa première visite en Israël en tant que président américain. L'avion présidentiel Air Force One a atterri peu après 12H15 locales (10H15 GMT) à l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv. M. Obama, descendant seul de l'appareil sous un soleil éclatant, a été accueilli par le président Shimon Peres, le Premier ministre Benjamin Netanyahu et l'ambassadeur des Etats-Unis en Israël, Dan Shapiro. "La paix doit arriver en Terre sainte. Nous ne perdrons jamais de vue la paix entre Israël et ses voisins" arabes, notamment palestiniens, a déclaré M. Obama dans une brève allocution sur le tarmac, assurant que les Etats-Unis étaient "fiers d'être le plus fort allié d'Israël". M. Netanyahu a de son côté remercié son hôte de "défendre sans équivoque le droit d'Israël à exister (...) et pour avoir courageusement défendu ce droit devant les Nations unies", en référence à l'opposition de Washington aux démarches des Palestiniens pour obtenir la reconnaissance de leur Etat à l'ONU. "Dans un Moyen-Orient instable et incertain, la nécessité de notre alliance est plus importante que jamais. C'est la clé pour parvenir à la paix stable et sûre à laquelle le peuple d'Israël aspire", a-t-il ajouté. Le président israélien Shimon Peres a salué le "soutien inébranlable" de Barack Obama envers Israël. "En temps de paix, en temps de guerre, votre soutien à Israël est inébranlable", a déclaré M. Peres en qualifiant le président américain de "dirigeant mondial remarquable". Le président américain a quitté en début d'après-midi l'aéroport de Tel-Aviv dans un ballet d'hélicoptères pour se rendre à Jérusalem où il doit rencontrer M. Peres dans l'après-midi et M. Netanyahu dans la soirée. Cette visite le conduira également jeudi dans les Territoires palestiniens mais le président américain a déclaré avant sa visite qu'il avait pour ambition déclarée d'"écouter", pas de lancer d'initiative de paix, alors que les négociations de paix israélo-palestiniennes sont suspendues depuis 2010. Ce premier voyage de son second mandat intervient deux jours après l'investiture du nouveau gouvernement de M. Netanyahu qui s'est fixé comme "principale priorité la défense et la sécurité", en citant les "très graves menaces" provenant selon lui d'Iran et de Syrie.