De source diplomatique, l'on apprend que le président du Conseil national économique et social (Cnes) et président en exercice de l'Association internationale des conseils économiques et sociaux et institutions similaires (AICESIS), Mohamed-Seghir Babès, a souligné les manquements de la communauté internationale quant à ses engagements envers la Déclaration du millénium quant à la question de la sécurité alimentaire, lors de l'ouverture du symposium international de Brazzaville. S'appuyant sur un spectre d'indicateurs et de ratios largement symptomatiques, Mohamed-Seghir Babès a mis en exergue la relation étroite entre le rythme d'implémentation des stratégies des divers acteurs de la communauté internationale dédiées à la réduction du degré d'insécurité alimentaire et la relative inanité des politiques dédiées à l'atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), singulièrement à l'échelle du continent africain. Il n'a pas manqué, à cet égard, de rappeler le très intense engagement de l'AICESIS, puissamment relayé en la circonstance par l'Ecosoc/NU ainsi que par l'Université des Nations unies, autour des quatre tables rondes dédiées aux OMD (Paris, Alger, Brasilia, Beijing). Celle d'Alger, tout singulièrement, a retenu l'attention des participants au symposium de Brazzaville en raison de ce que l'une de ses recommandations «phare», comme signalé par l'intervenant, s'est récemment concrétisée à travers la décision du Conseil de l'Université des Nations unies d'endosser le principe de la création de l'institut «UNU-Irrada» dédié au développement durable.