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«L'ouverture ne saurait tarder»
REPORTAGE : Marché de Boumati, El Harrach
Publié dans Le Temps d'Algérie le 03 - 02 - 2009

Quelque 200 locaux ayant fait l'objet d'une arnaque dans leur affectation sont inexploités depuis 1999 au centre-ville d'El Harrach. Aux alentours du marché, le commerce informel fait rage. L'ouverture du marché ne saurait tarder.
C'est là le nouvel engagement pris par le président de l'APC d'El Harrach, Abdelkrim Abzar, au sujet de l'inauguration du marché de proximité de Boumati, constitué de quelque 200 locaux. Dans une déclaration au quotidien Temps d'Algérie, M. Abzar a évoqué des «contraintes administratives en cours de règlement» pour justifier le retard mis dans l'ouverture de cette structure commerciale.
Le premier responsable de l'APC avait toutefois déclaré la même chose il y a de cela deux ans. En effet, en date du 10 janvier 2007, lors de son passage au forum hebdomadaire de la radio El Bahdja, le président de l'APC avait déclaré : «Le nouveau marché de Boumati pourrait ouvrir ses portes durant le premier semestre de l'année en cours.» Promesse qui n'a pas été tenue.
Réalisé en 1999, le marché a fait l'objet d'une instruction judiciaire suite aux anomalies constatées dans l'affectation des locaux. En fait, l'arnaque a consisté à affecter le même local à plusieurs personnes à la fois. Au final, personne n'a réellement bénéficié d'un local, puisque la structure n'a jamais été exploitée. Selon le premier magistrat de l'APC, «la liste des bénéficiaires est prête depuis 1999». En janvier 2007, M. Abzar déclarait que ses services étaient en train d'assainir cette même liste.
A en croire les riverains du marché, beaucoup de personnes détentrices de décisions d'affectation de locaux activent ailleurs. «Il faut être suffisamment fou pour attendre que l'APC daigne ouvrir le marché à l'exploitation», affirme un restaurateur. Cette situation nécessiterait donc une autre opération d'assainissement.
Dix ans déjà
Mine de rien, le marché vient de boucler sa 10e année sans qu'il soit exploité ! La structure est aujourd'hui à l'abandon et fait l'objet d'actes de dégradation. Les services de l'APC ont pourtant construit une nouvelle clôture avec un grand portail. Une fois à l'intérieur, on découvre une décharge sauvage et des toilettes publiques. Les vendeurs des fruits et légumes, qui occupent les trottoirs du centre-ville, y déposent leurs déchets, avec la complicité des services de l'APC, vu que le portail reste ouvert aux personnes étrangères.
Pour les personnes de passage ou qui activent dans le circuit informel, le marché est un coin idéal pour se soulager sans être inquiété.
L'absence d'entretien a, par ailleurs, favorisé la poussée d'herbes sauvages dans les locaux. Par endroit, ce sont des arbres qui ont poussé au pied des murs.
Les toitures et les rideaux ont été arrachés. Parfois, la dégradation a été jusqu'à l'effondrement des murs d'enceinte. Les couvercles des regards d'assainissement ont été enlevés. Si l'accès principal est ouvert, les deux autres ne le sont pas.
Cette situation favorise le regroupement des jeunes durant les soirées. Ils y allument des feux en veillant à la belle étoile.
Auparavant, il était permis de passer du centre-ville à Boumati en transitant par le marché.
Ce qui n'est plus possible aujourd'hui, sauf si les passants prennent le risque de passer outre les autres portails. Ces derniers ont été bouclés avec l'ouverture de quelques immeubles de la cité AADL de Boumati, alors que d'autres tours sont toujours en chantier.
Quand l'informel fait rage
La nature a horreur du vide. Faute de l'ouverture du marché, le commerce informel a pris pied dans ses environs immédiats.
A Boumati, la plupart des routes sont bloquées par les vendeurs qui installent leurs tables à même la chaussée. Derrière la cité AADL, les autorités locales ont opté pour la réalisation d'un marché-bidonville.
La clôture et la toiture sont construites en tôles de zincs et autres matériaux de fortune. Ainsi aménagée, la structure représente un danger tant pour les occupants que les éventuels clients. En cas d'incendie, par exemple, aucune échappatoire n'est possible. Les feux ravageront tout, vu la nature des matériaux de construction utilisés et l'absence d'espace entre les boutiques qui ajoutent à l'exiguïté des couloirs. L'ouverture de ce marché-bidonville n'a pas réglé le problème de l'occupation de la voie publique. La route qui mène de la station urbaine de Boumati au centre-ville d'El Harrach, n'est plus accessible aux automobilistes, depuis des années.
Cette voie a été définitivement livrée aux trabendistes qui y exposent tous les produits vendables, surtout les denrées alimentaires, les friandises, les cosmétiques et les effets vestimentaires.
Pour boucler la boucle, c'est la station de transport elle-même qui se trouve actuellement envahie par une dizaine de vendeurs. Le temps est aux bonnes affaires. La clientèle est de plus en plus importante. Et tant pis pour l'activité commerciale légale.


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