Ghaza nous interpelle tous ! Nos consciences pourront-elles un jour oublier ses enfants martyrs ? Ghaza et toute la Palestine, auxquelles l'ensemble des gouvernements du monde actuel tourne le dos, nous pardonneront-elles un jour ?Pourrons-nous encore nous regarder dans une glace à l'avenir ? A part les populations civiles à travers le monde, qui ont dû à chaque fois braver leurs dirigeants, quel est le pays qui a eu le courage de dire «Non !» aux crimes de guerre perpétrés sous nos yeux par des dirigeants sionistes ou décidé de s'interposer fermement à cet état de fait? Aucun ! C'est vrai, quelques timides et «diplomatiques» condamnations du bout des lèvres se sont élevées çà et là… Mais Ghaza et son un million et demi de civils sont toujours sacrifiés sur l'autel d'un holocauste qui ne dit pas son nom. Où sont-ils donc passés ces ex-chantres tricolores de la liberté et de l'humanitaire qui ont changé de veste et troqué leurs principes et idéaux pour des strapontins ministériels ? Pourquoi n'ont-ils plus osé défier un lobby trop puissant qui, de l'Europe à l'Amérique, en passant par certaines républiques bananières d'Afrique et du Moyen-Orient, impose son diktat ? Grâce à l'argent. S'agit-il de «raison d'Etat» ou de vils intérêts ? Pourtant, ailleurs sous d'autres cieux, ils prônent des «représailles pour raisons humanitaires». Why not here ? Non, ne croyez surtout pas que j'en veuille aux dirigeants européens de seulement demander à Israël d'arrêter de tuer des enfants. Non ne croyez pas que j'accuse les dirigeants arabes et certains potentats du Moyen-Orient pour leur frilosité. Je peux comprendre qu'ils préférassent l'ambiance feutrée de leurs harems aux tribunes internationales. Ce que je ne comprends pas, par contre, c'est pourquoi les dirigeants israéliens décident de bombarder les Palestiniens de Ghaza, déjà «affamés et mal soignés», quand ils savent qu'ils ne pourront jamais exterminer tout un peuple, même s'il est divisé, comme c'est le cas présentement, et que, pire, ces attaques encouragent et favorisent de nouvelles vocations, pour des générations entières de futurs kamikazes… Non, cela je ne le comprends pas !D'ailleurs, il y a bien d'autres choses que j'aimerais comprendre. Comme cette histoire de territoire qui est le fond d'un problème, vieux de 60 ans, mais que presque tout le monde, et même les médias les plus objectifs, voire arabes, occultent à dessein. Car en fait, pourquoi ce conflit ? N'est-ce pas à cause de cette injustice «accouchée» par le brillant ministre des Affaires étrangères de sa gracieuse majesté en 1917, le, non pas sir, mais sieur Balfour, lorsqu'il était déjà question de partager cette «pièce montée» appelée «monde moderne» ? N'est-ce pas lui qui eut l'idée géniale, pour des intérêts financiers et stratégiques aussi vils que bas, mais aussi pour garantir un certain partage entre le Royaume-Uni et la France, au détriment d'Arabes toujours divisés et en retard, de créer artificiellement un territoire juif en Palestine ? Afin de pérenniser — et l'histoire lui donne raison — une situation de ni guerre ni paix, en créant au Moyen-Orient des zones-tampons et une région avérée de conflits perpétuels ! Le rôle de certaines capitales arabes Tout est dit, ou plutôt rien n'est dit, car rien ne va plus en fait, puisque le Royaume-Uni, comme à son habitude, tire toujours les marrons du feu. Comme il l'a fait au Soudan — qui vit aujourd'hui les conséquences désastreuses de cette politique — et presque dans toutes les colonies où il est passé… Aujourd'hui, personne n'osera mettre en cause la responsabilité des ex-colonisateurs et surtout pas des alliés les plus fidèles de l'Oncle Sam, ces chers «Gentlemen so British»… Autre chose que je ne comprends pas également : le rôle de certaines capitales arabes. J'imagine qu'il y a là aussi des intérêts stratégiques et financiers à défendre, des questions de réserves gigantesques de pétrole à protéger… et qu'il faille passer des accords avec le diable. En l'occurrence les USA, et à travers eux indirectement Israël, son protégé, et par voie de conséquence faire profil bas… même lorsqu'on bombarde des enfants. J'imagine qu'en Egypte, par exemple, la glorieuse époque pharaonique est à jamais révolue et que mis à part les ruines de Gizeh, il n'y aura plus à l'avenir que celles d'un «mur de la honte» érigé pour cloîtrer un camp palestinien qui rappelle à s'y méprendre les contours d'un autre camp de sinistre réputation en Europe «civilisée». Dont acte donc ! Il paraît que ce sont les torturés qui savent ensuite le mieux exercer cet art… Alors, puisque c'est ainsi, et à la mémoire des pharaons, laissons les «trabendistes» égypto-palestiniens creuser des tunnels pour mieux tirer profit du business ambiant et fermons les yeux et les frontières pour accentuer un embargo qui arrange sans doute beaucoup de parties en présence, mais sûrement pas les honorables familles palestiniennes de la bande de Ghaza. Cela ne vous rappelle-t-il pas certains camps ici et là et même outre-Atlantique, là où existent encore des «Peaux-Rouges», pourtant les seuls vrais propriétaires de cette terre qu'on leur a spoliée. Les Palestiniens seraient-ils alors les nouveaux «Peaux-Rouges» du Moyen-Orient ? Allez donc savoir !Rendons quand même à César ce qui lui appartient. Et précisons-le tout de suite : la grande majorité des juifs d'Israël et d'ailleurs à travers le monde sont contre cette situation. Et même au sein de la Knesset et du gouvernement, des hommes et des femmes critiquent, condamnent et se battent au quotidien contre la guerre, car ils veulent vivre en paix avec leurs voisins «arabes». Il en est même qui payent de leur vie cette position courageuse ! Mais ils doivent lutter contre un nerf de la guerre qui s'alimente à de nombreuses sources, dont beaucoup, il faut le préciser, s'abreuvent plus souvent qu'on ne pense de pétrole arabe… Un pétrole qui sert plus souvent les intérêts de certains dirigeants et ceux des grandes puissances occidentales que ceux des peuples légitimes qui devraient en disposer. Un pétrole qui eut pu être une arme stratégique, pour ne pas dire l'arme par excellence, et qui, plus efficacement que des roquettes et mieux qu'une bombe atomique, peut régler, sans coup férir, et si elle est bien maîtrisée, bien des conflits. Sur ce plan, les dirigeants arabes devraient prendre exemple sur notre ami Poutine ! Qui a laissé place à son dauphin, pour être plus libre de ses actes, mais qui reste le grand timonier de Russie. Mais n'est pas Poutine qui veut. Eltsine, peut-être, à la rigueur ?… Or, le pétrole, n'est-ce pas justement le nœud gordien de cette guerre, de toutes les guerres au Moyen-Orient ? Je ne terminerai pas ce coup de gueule bruxellois sans rendre hommage à tous les hommes de bonne volonté à travers le monde et surtout aux humanitaires de tous bords qui courageusement s'engagent contre toutes les injustices en payant parfois de leur vie leurs actes héroïques. Ils sont légions, Dieu merci, et de toutes confessions. Il y a même des journalistes ! C'est pour dire… J'aimerais ajouter aussi que certains dirigeants israéliens actuels, loin de rendre service à leurs peuples, au prétexte d'assurer leur sécurité et leur existence, font la guerre à leurs voisins pour accaparer plus de terres, et de ce fait exposent paradoxalement leurs citoyens à une insécurité croissante. Tous les peuples épris de liberté, qui ont souffert d'injustices et lutté pour leur indépendance, le savent. Tous les révolutionnaires et… les résistants le savent. Et Hugo Chavez le sait, comme son ami Morales et tant d'autres… qui ont été parmi les premiers à s'élever contre ces massacres. Ces dirigeants israéliens, qui jouent avec l'avenir de leur peuple, l'aiment-ils vraiment ce «peuple élu» ? Qu'ils me permettent d'en douter. Car quand un Etat sacrifie et tente d'exterminer toute une partie de sa population séfarade, pour ne pas la citer, parce qu'elle ne correspond aux standards du bon citoyen juif, comment qualifier cet Etat ? Je n'ose même pas évoquer ce qualificatif tant il rappelle l'histoire la plus horrible du XIXe siècle ! L'opération «teigne» dont il s'agit était en réalité un programme eugéniste, visant à éradiquer ce qui était perçu comme les maillons faibles de la société (israélienne).Merci à «israelinsider.com» et à «Vox», le site des résistants au nouvel ordre mondial, d'avoir révélé cette info dont je reproduis, in extenso, certains passages pour plus de clarté. Le 14 août 2004, la chaîne télévisée israélienne Channel Ten a présenté un documentaire révélant le pire des secrets maintenus par les fondateurs du Parti travailliste israélien : l'exposition délibérée aux radiations de la quasi-totalité des jeunes d'une génération de juifs séfarades. Les enfants de la teigne, The Ringworm Children (traduit en hébreu par «100 000 rayons»), mis en scène par David Belhassen et Asher Hemias, a remporté récemment le prix du meilleur documentaire au Festival international du cinéma de Haïfa. Depuis plusieurs années, il a figuré au programme de tous les festivals de cinéma juif et israélien dans le monde entier. Mais il n'avait encore jamais été présenté à la télévision en Israël. Il a pour sujet l'irradiation massive de centaines de milliers de jeunes immigrants en Israël, provenant de pays du Maghreb et du Moyen-Orient, des séfarades. Shimon Peres jamais inquiété En voici le synopsis : En 1951, le directeur général du ministère israélien de la Santé, le docteur Chaim Sheba, prenait l'avion pour l'Amérique, d'où il a ramené sept appareils de radiographie (à rayons X) que l'armée américaine lui avait cédés. Ces appareils de radiographie furent utilisés pour une expérience nucléaire massive, une génération complète de jeunes Séfarades fut utilisée en guise de cobayes. Chaque enfant séfarade allait recevoir 35 000 fois la dose maximale de rayons X dans la tête. A cette fin, le gouvernement américain versa annuellement au gouvernement israélien 300 millions de livres israéliennes. A l'époque, le budget global du ministère israélien de la Santé ne s'élevait, quant à lui, qu'à 60 millions de livres, soit 5 fois moins ! Les fonds versés par les Américains correspondraient de nos jours à deux milliards de dollars. Afin de circonvenir les parents des victimes, les enfants furent emmenés en «voyage scolaire», et on dira plus tard aux parents que les rayons X étaient un traitement contre une épidémie de teigne. 6000 des enfants cobayes décédèrent peu après leur irradiation, beaucoup des survivants développant des cancers qui emportèrent des milliers d'entre eux, au fil des années, et qui continuent à tuer certains d'entre eux, encore actuellement. Durant leurs années d'interminable agonie, les victimes souffrirent d'affections, telles l'épilepsie, l'amnésie, la maladie d'Alzheimer, des céphalées chroniques et des psychoses. Voilà dit très froidement quel est le sujet de ce documentaire. Voir les victimes à l'écran, c'est bien autre chose. Voir, par exemple, cette dame marocaine décrivant ce que c'est que recevoir 35 000 fois la dose autorisée de rayons X dans son crâne : «Je hurlais : ‘‘Enlevez-moi ce mal de tête horrible ! Enlevez-moi ce mal de tête horrible ! Enlevez-moi ce mal de tête atroce !'' Mais le mal de tête n'est jamais parti de ma tête !» Ou encore regarder cet homme, barbu, qui descend une rue, tout voûté : «J'ai la cinquantaine, et tout le monde croit que j'ai au moins soixante-dix ans. Je dois presque me casser en deux, quand je marche, pour ne pas tomber. Avec leurs maudits rayons X, ils m'ont volé ma jeunesse.» Voir aussi cette vieille dame qui a administré les doses mortelles de rayons X à des milliers d'enfants : «On faisait mettre les enfants en rang. Tout d'abord, on leur rasait la tête et on leur oignait le crâne d'un gel qui les piquait terriblement. Ensuite, on leur mettait un ballon entre les jambes et on leur donnait l'ordre de ne pas le laisser s'échapper, afin d'être sûrs qu'ils ne bougeraient pas. Les enfants n'avaient pas le reste de leur corps protégé. On ne leur mettait pas de tuniques de plomb. On me disait que cela était excellent pour traiter leur teigne. Si j'avais su les dangers auxquels on exposait ces malheureux enfants, jamais je n'aurais participé à ce travail ! Jamais de la vie !»Cet empoisonnement de masse a concerné plus de 100 000 enfants et adolescents séfarades !Devinez qui était DG au ministère de l'Intérieur de l'époque : Shimon Pères, himself, toujours en vie, et jamais inquiété ! De notre bureau de Bruxelles Arezki Mizrana