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Quel argent pour quels bénéfices ?
Les entreprises publiques veulent revenir dans le football
Publié dans Le Temps d'Algérie le 29 - 05 - 2013

Le Président directeur général, Abdelhamid Zerguine, a, dans une déclaration faite à la presse, conditionné l'achat de la SSPA-MC Oran par Naftal par un retour à la stabilité au sein du club oranais. Il est vrai que celui-ci s'est beaucoup plus distingué ces mois derniers par les querelles opposant, entre eux, certains dirigeants que par des exploits sur le terrain de la compétition sportive. Si tout venait à rentrer dans l'ordre, le MCO reviendrait dans le giron d'une société publique qui l'avait déjà eu sous sa coupe de 1977 à 1989 dans le cadre du Code de l'EPS de 1976.
Il s'agit là d'une filiale de Sonatrach qui s'est, par ailleurs, manifesté en rachetant la majorité des actions du capital de la SPPA-MC Alger. Elle a également, par le biais de deux de ses filiales, à savoir Enafor et Tassili Airlines, fait une entrée remarquée dans le capital respectivement de la JS Saoura et du CS Constantine.
Au moment où le football professionnel attend comme des sauveurs des investisseurs qui ne viennent pas, l'action de Sonatrach en faveur de ces quatre clubs apparaît comme un coup de pouce de la part de l'Etat, sachant que la compagnie pétrolière est la première de nos entreprises publiques.
Cette aide est très mal perçue par les autres clubs professionnels, notamment ceux de la Ligue 1 qui y voit un «piston» dont eux aussi auraient dû bénéficier. Voilà que des informations filtrent sur l'entrée, dans le marché, d'entreprises comme la CNEP et Air Algérie, qui sont elles aussi publiques. A ce rythme-là on ne sera pas loin de voir tous les clubs de Ligue 1 tomber sous la coupe de telles sociétés à l'exception de l'USM Alger dont le propriétaire est un privé, en la personne de M. Ali Haddad.
En 1989, la crise économique internationale faisant rage, les entreprises publiques ayant en charge les 16 clubs de la nationale 1, avaient lancé un SOS aux autorités politiques leur demandant de les libérer de cette contrainte vu les difficultés financières auxquelles elles étaient confrontées. La nouvelle loi sur le sport aidant, la 89-03, l'Etat avait, alors, permis à toutes ces entreprises publiques de se désengager de la prise en charge des clubs en question.
Seules la Sonatrach avec le Mouloudia d'Alger et Sonelgaz avec l'USM Alger étaient restées dans le jeu mais la seconde d'une manière plus liée à une opération de sponsoring. Cette nouvelle donne avait amené les pouvoirs publics à laisser les clubs à la merci de n'importe quel dirigeant. C'est de là que ce sport a été gangrené par de nombreuses personnes qui ne cherchaient qu'à servir leurs propres intérêts.
Nul ne contestera le fait que des fortunes personnelles se sont faites sur le dos des clubs grâce à l'argent public, notamment durant la période noire du terrorisme où les assemblées générales étaient expédiées en un tour de main sans réellement chercher à savoir ce qu'était devenu l'argent public. Il faudrait un jour demander combien a coûté la prise en charge du football durant la période 1989-2011,
celle où les clubs étaient statutairement amateurs donc vivant de la rente que leur versait l'Etat. N'aurait-il, d'ailleurs, pas été plus utile, à ce moment là, de continuer avec les entreprises publiques à qui l'Etat aurait versé les subventions auxquelles chaque club avait droit ? Avec ces entreprises, l'argent aurait été mieux géré et surtout mieux contrôlé comme cela avait été le cas durant la période du Code de l'EPS de 1976.
Avec le soutien de l'Etat
Voilà qu'aujourd'hui on entend parler du grand retour des entreprises publiques dans la prise en charge des clubs professionnels. Cela veut dire quoi ? Soit que ces entreprises sont suffisamment bien armées sur le plan financier, soit qu'elles vont le faire sur demande de l'Etat qui leur assure qu'il sera derrière elles pour les soutenir. Il faut, en effet, admettre que nous avons ici affaire à des clubs professionnels, donc des sociétés sportives censées faire des bénéfices.
Ce qui est absolument faux puisque tous les clubs, hormis peut-être l'USMA, parlent d'un énorme déficit financier. En un mot comme en mille, le football professionnel algérien ne rapporte rien. Il fait certes des recettes mais ses sorties d'argent sont largement supérieures d'où l'accroissement du déficit. Avec des salaires sans cesse en hausse et des charges patronales qui culminent à des sommets vertigineux, ces entreprises publiques risquent bien de jeter l'éponge très rapidement si l'Etat ne se met pas de la partie.
Ce dernier s'est en engagé à verser 2,5 milliards de centimes par an à chaque club pendant une période de 8 ans. «Ça couvre à peine un mois et demi de salaires», nous a dit un président de club. Plus les années vont passer et plus la boulimie du football professionnel va enfler. Un gros problème pour ces entreprises qui cherchent à se placer dans le système.


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