En grève de trois jours, entamée lundi, les professionnels de la santé publique de la wilaya de Béjaïa, affiliés au Snapap, ont marché, hier au centre-ville, pour dénoncer «le mutisme de la tutelle» devant leurs doléances et exiger une prise en charge concrète de leur plate-forme de revendications. La marche a commencé vers 10h30 du siège de la direction de la santé vers le siège de la wilaya, où les manifestants ont tenu un rassemblement. «Nous sommes ici pour dire non au mépris et à la marginalisation dont sont victimes certains corps de la santé, tels que les infirmiers brevetés et les corps communs. Aussi, nous voulons dénoncer le mutisme de la tutelle qui ne daigne pas répondre à nos doléances. Nous nous sommes déjà réunis avec la tutelle, mais elle a refusé de signer un PV avec nous», nous indiquera un représentant des travailleurs, qui organisent chaque semaine une grève cyclique de trois jours. Leurs revendications tournent autour de «l'intégration des contractuels, la révision du statut de la Fonction publique, du statut particulier des corps communs et des ouvriers professionnel, la généralisation de la prime de contagion et la revalorisation des primes accordées au CC et OP», lit-on dans un communiqué rendu public par la Fédération des travailleurs de la santé publique, affiliée au Snapap.