Sur fond de crise, le syndicat d'entreprise du complexe sidérurgique d'ArcelorMittal, à sa tête son secrétaire général Daoud Kechichi, vit à l'heure des revendications. C'est ce qu'il a fait savoir lors d'un point de presse organisé, hier matin, au sein de l'usine : «Si nos revendications ne sont pas satisfaites, nous sommes prêts à paralyser l'usine d'ici la fin du mois.» M. Kechichi a révélé qu'une réunion s'est tenue le 7 août en présence du directeur des ressources humaines d'ArcelorMittal, Frédéric Bayle. Le DRH a fait savoir que la revalorisation du salaire de base, qui est fixée à 10% (7% au 1er août 2013 et 3% au 1er janvier 2014), est toujours liée aux conditions du niveau de productivité et à la réalisation d'un niveau de production d'acier liquide estimé à 300 000 tonnes. Alors que le syndicat revendique sans conditions aucune 28% d'augmentation de salaire de base échelonnée sur trois tranches (14% le 1er août 2013, 7% le 1er janvier 2014 et 7% dès le 1er juillet 2014). En plus de la revalorisation qui doit passer, selon le syndicat, à 3000 DA au lieu de 1500 DA et la prime de panier de 250 DA actuellement à 550 DA.