Le groupe d'artistes plasticiens «Aouchem», a défrayé la chronique dans les années 70. Souvenirs! La galerie Espace Founoun entame l'année 2003 par le vernissage de l'exposition d'arts plastiques intitulée Aouchem, Sources. Cette exposition a eu lieu mercredi, 8 janvier 2003, au Centre des arts et de la culture du Palais des Raïs, situé au Bastion 23, Alger. Sous l'égide du ministère de la Communication et de la Culture, la Société des Beaux-Arts d'Alger, l'Association des arts appliqués avec le concours de l'Onda et du Centre des arts et de la culture du Palais des Raïs ont ouvert l'année 2003, par l'hommage rendu à des artistes talentueux, peintres algériens de renom qui ont rehaussé de leur présence le vernissage de cette exposition du souvenir. Une minute de silence a été observée à cet effet, à la mémoire du regretté artiste et homme de théâtre Mohamed Ouenniche, décédé le mardi 7 janvier 2003, à la suite d'une longue maladie. Outre les peintres exposants, tels que Ben Baghdad Mohamed, Chegrane Nourreddine, Hamouche Noureddine, Sahraoui Mohamed, Boukhalfa Sid-Ali, Zerka Mohamed, Khelifi Saléha, Azzi Samia, le Palais des Raïs a atteint son but en recevant les sommités de l'art et de la culture dans un lieu tout indiqué pour de telles rencontres. Outre le vernissage de l'exposition d'arts plastiques, les invités de marque dont Ali Kherbouche, Naceur Abderrahmane, Dalil Saci, Hamchaoui, Abed Mohamed, Abdelhafid Amokrane, Louisa Ighil-Ahriz, Ouadhi Athmane et bien d'autres ont débattu du patrimoine artistique et culturel et de son devenir entre autres. Les repères culturels «Aouchem» dont il est question dans cette exposition, c'est surtout la mise en éveil de notre mémoire et une juste reconsidération des dimensions du très vaste patrimoine artistique et culturel dans lequel sont enfouies des traces authentiques des origines et du passé séculaire de notre société. Ces traces sont très originales par la valeur universelle qu'elles représentent, leur design source d'inspiration sans fin, leur richesse pour la culture, leur diversité de sources et la somme importante de messages transcrits dans la mémoire collective si riche qui exige de nous de faire une investigation poussée et une promotion au profit de notre société. A travers cette exposition, on se rend parfaitement compte qu'on se retrouve tout simplement projeté dans la nuit du temps de l'histoire traversée par de multiples civilisations qu'a connues notre grande Algérie. D'ailleurs, toujours en avant-garde dans la préservation des repères culturels précieux, les transcripteurs et les artistes ont légué à notre bonheur et à celui de l'humanité tout entière puisqu'ils sont recensés en partie et inscrits par l'Unesco dans le domaine du patrimoine universel (...). Il nous incombe, aujourd'hui, par respect et par devoir, de ne point oublier leurs apports qui sont une contribution directe à la mémoire collective et surtout la nécessité de protéger les oeuvres réalisées par ces mêmes artistes. «Elles représentent, dès aujourd'hui, des repères précieux pour les générations actuelles et à venir. Prenons-en soin», tels sont les termes de Dalil Saci, initiateur de cette exposition. Gageons que l'année 2003 sera celle de toutes nos espérances futures. Rappelons que cette exposition durera jusqu'au 23 janvier 2003.