Le nouveau directeur de la Direction de la culture de Mostaganem veut agir et réhabiliter le fait culturel. Dès son installation, le nouveau directeur de la culture Benattia Nourredine, a réuni les gens de la presse qui, d'après son expérience, sont un partenaire privilégié, pour la chose culturelle. Si cet artiste du cru et homme de culture avéré, a jugé utile de se rapprocher en premier lieu des hommes de l'information, qui sera suivie par d'autres rencontres d'associations et hommes de la culture, c'est pour instaurer une nouvelle dynamique, dans le débat de la confrontation d'idées et d'expériences, avec les réels acteurs du terrain. Avec une certaine facilité du verbe, avec sérénité, il a mis en exergue les grandes lignes de son programme d'action, qui a suscité un fructueux débat, dans le sens où Benattia Nourredine est très au fait du secteur de la culture de Mostaganem, pour preuve tout au long de son intervention, il ne s'est pas arrêté de reprendre l'expression «je secouerai le cocotier» à l'effet que la culture reprenne ses lettres de noblesse à Mostaganem. Au programme: les consultations avec les associations culturelles, le monde de la culture, les différentes corporations: «médecins, avocats, experts, architectes, universitaires», le suivi et la restauration des sites archéologiques, l'organisation des festivals et manifestations culturelles, l'actualisation des documents et archives par l'instauration d'une banque de données. La réhabilitation du conseil de la culture constitue l'un des principaux points, d'un programme riche et harmonieux qui secouera sans aucun doute le «cocotier». Benattia Nourredine qui n'a pas atterri par hasard dans le champ culturel, longtemps conquis par la médiocrité est décidé de ne point laisser la culture sombrer dans le néant. «Il suffit de faire une prospection à travers la région, pour mettre à nu des potentiels talents que l'ombre ne cesse de cacher, d'associer l'ensemble de l'environnement culturel, d'approfondir la réflexion avec les spécialistes, de coordonner les activités avec les différents partenaires, d'être à l'écoute de toutes les sensibilités, d'ouvrir largement les portes à tous ceux qui veulent s'associer, de coopérer étroitement avec le milieu universitaire pour remettre le train sur les rails et redonner à la culture ses propres vertus.», déclara M.Benattia. A noter que les espaces de la Direction de la culture ont été transformés en une véritable galerie d'art, où de grands portraits d'artistes nationaux ornent les murs, ce qui, déjà suscite la curiosité des visiteurs. Cette idée sera approfondie par d'autres actions, et tous les artistes qui passeront par Mostaganem nous donneront leur biographie. Est-ce une bouffée d'oxygène pour Mostaganem? Nourredine Benattia, réussira-t-il là où beaucoup d'autres ont échoué? L'avenir nous le dira.