A l'ordre du jour des travaux figurent l'adoption du document de réflexion par la plénière et l'affaire dite «Ali Gherbi-Dépêche de Kabylie». Les délégués des coordinations affiliées à la Cicb se retrouveront aujourd'hui à El-Kseur pour un conclave extraordinaire, décidé à l'issue de la réunion de la commission de réflexion tenue jeudi soir dans la même ville. A l'ordre du jour des travaux figurent l'adoption du document de réflexion par la plénière et l'affaire dite «Ali Gherbi-Dépêche de Kabylie». Si le premier point, ne sera que survolé du fait qu'il a été déjà adopté par la commission de réflexion qui comprend un délégué par commune, il n'en sera pas de même pour le deuxième qui suscitera vraisemblablement un chaud débat. En effet, la position adoptée à ce sujet par les membres de la commission de la Cicb à travers un communiqué public semble ne pas être au goût de certains. C'est le cas notamment de la coordination des quartiers et villages d'Akbou qui, dans une déclaration, interpelle la Cicb quant à la décision de tenir un conclave extraordinaire à El-Kseur à deux jours seulement d'une rencontre similaire prévue à Akbou en réaffirmant que cette dernière est maintenue tout en déniant toute habilitation à la commission de réflexion de «s'occuper des réunions de la Cicb ni fixer les dates et les lieux de leur déroulement». Dans la même déclaration, la coordination d'Akbou appelle toutes les coordinations à «ne s'associer sous aucun prétexte à des opérations de diversion de personnes ayant porté une grave atteinte aux principes fondamentaux du mouvement», allusion, sans doute, à la polémique née «d'une décision d'interdiction de vente d'un quotidien dans la ville d'El-Kseur». Cette coordination d'Akbou semble apparemment ne pas être satisfaite du démenti du CSC d'El-Kseur et du communiqué de la Cicb. C'est ainsi que de nombreux observateurs pensent que la rencontre d'aujourd'hui risque d'être houleuse d'autant plus que les animateurs de la coordination d'Akbou n'ont pas omis de mettre en garde «ceux-là (ceux qui ont porté atteinte au mouvement) auront à répondre de leurs actes dans un contexte qui ne doit souffrir d'aucun soupçon de partialité», lit-on enfin dans la même déclaration. Cette nouvelle polémique que certains entretiennent volontairement risque de fragiliser davantage une structure déjà mal en point, avancent de nombreux analystes de la politique locale qui ne manquent pas de déclarer que «la Cicb ferait mieux de crever cet abcès en toute responsabilité». La Cadc a, dans ce sens, montré l'exemple en omettant d'inscrire cette fâcheuse affaire à l'ordre du jour.