«Pour une meilleure défense de nos intérêts économiques face à la mondialisation, nous avons besoin de ce partenaire du barreau de Paris.» C'est en ces termes que s'est exprimé Abdelmadjid Sellini, président de l'Union des barreaux d'Algérie, en marge de la conférence organisée, hier à l'hôtel El-Djazaïr, où il était question de la signature d'une convention d'échange entre les barreaux de Paris et d'Alger en présence du conseiller à la présidence de celui du ministère de la Justice, en plus de deux membres du Conseil français. Dans son intervention, le bâtonnier de Paris, M.Evens, promet de revenir en Algérie: «Non pas pour faire du tourisme ou au-tres, mais pour concrétiser la convention.» Selon M.Hachemi Menaceur, cet accord a pour objectif de «permettre aux barreaux algériens de pouvoir profiter de la compétence de gestion des grands barreaux, de leur longue expérience dans ce domaine, en plus d'une meilleure formation de nos jeunes cadres et le recyclage des anciens». Et M.Sellini d'ajouter: «Pour la bonne formation de nos cadres, nous avons besoin du partenaire français.» «C'est ce qui nous permettra d'appréhender le communautaire, tout comme le droit des affaires.» Interrogé par nos soins, le président de l'Union des barreaux algériens évoquera un éventuel voyage à Paris dans la quinzaine de jours qui suit et ce, pour mettre en place, dans un premier temps, un comité de travail qui aura pour tâche d'élaborer un programme de travail. Le barreau d'Alger, qui tend à s'ouvrir sur le monde, vient de signer une convention similaire avec le barreau de Montpellier. Quant aux avocats, les premiers concernés par cette affaire, mais les derniers à être invités, ils préfèrent ne pas se prononcer et attendre la concrétisation sur le terrain.