A l'instar des autres activités artisanales et commerciales qui caractérisent la vie sociale, le créneau, qui se porte vraiment bien, est incontestablement celui des cafés. Il suffit de parcourir les artères et rues du centre-ville ainsi que les quartiers de la périphérie pour se rendre compte que les cafés poussent comme des champignons à Sidi Bel Abbes. On dénombre pas moins de 161 cafés et salon de thé en activité. Pourquoi cette préférence, voire cette attirance vers cette activité, par rapport à d'autres? La raison est que ce commerce est, aujourd'hui, florissant. Il n'y a qu'à voir la marée humaine agglutinée devant les comptoirs et les terrasses archicombles. A propos des terrasses, nous signalerons l'encombrement des trottoirs qui perturbe la circulation piétonne, les passants sont contraints de se frayer un passage entre tables et chaises. De ce fait, les piétons n'ont qu'une alternative, partager la chaussée avec les automobilistes au risque de se faire écraser. Devant cette carence, les services concernés ont du pain sur la planche pour mettre un terme à ces anomalies. Ainsi, les habitants de Sidi Bel Abbes choisissent les cafés où ils se réunissent et passent de longs moments à discuter, à lire le journal et pour d'autres, tuer le temps. Ces espaces de convivialité attirent un large public durant toute la journée à défaut d'autres lieux où les gens peuvent s'extérioriser (bibliothèque, espace culturel). Ces derniers se rabattent vers les cafés auxquels ils accordent une grande importance, chacun sa table, sa consommation et même les serveurs sont devenus des amis à force de les côtoyer quotidiennement. En matière de décoration, les cafés affichent un nouveau look. Certains patrons excellent dans l'embellissement, la climatisation, l'accueil, le service, la musique ... Signalons enfin que certains cafés ont une histoire, un passé et, par conséquent, se sont fait un nom et sont devenus des lieux très prisés. A l'exemple des cafés El-Boustène, Marhaba, La Soummam, L'Union...