Depuis la remise des clés aux bénéficiaires, plusieurs bâtiments de la cité Aadl de Bab Ezzouar I sont sans eau ni électricité. Les locataires qui ont, d´ores et déjà, emménagé ne savent plus à quel saint se vouer. En effet, la plupart d´entre eux sont contraints de ramener le liquide précieux de la cité voisine Ismaïl-Yefsah. Une corvée pour les parents et les enfants qui, après une journée de labeur et d´école, s´adonnent à un véritable parcours du combattant. Qu´attend l´Algérienne des eaux pour rétablir la situation qui n´a que trop duré. D´autant plus que quelques jours seulement nous séparent du mois de Ramadhan. Il convient de noter que cette cité de près de 34 immeubles est livrée à elle-même. Ni gardien ni femme de ménage n´ont encore été recrutés. Pis, les habitants des étages supérieurs attendent impatiemment le fonctionnement des ascenseurs. Et dire que les locataires sont contraints de payer des charges qui, en fin de compte, ne serviront à rien.