Au moment où l´on parle de la nécessité absolue d´élaborer un mécanisme juridique régissant la profession de médecin, d´autres appellent à la dépénalisation des erreurs médicales. Cette «sortie», est celle du président du Conseil de l´ordre des médecins algériens, M.Bekkat Berkani Mohamed. Celui-ci appelle à «ne pas engager des poursuites judiciaires à l´encontre des médecins, car le médecin s´est voué au service de la santé, de l´humanité et non le contraire». Il est vrai, maintenant, qu´il faut donner les moyens nécessaires aux médecins, mais il faut également que ceux-ci aient une conscience professionnelle. Car, il faut le dire, certains médecins ne s´intéressent qu´au gain facile. Il est aussi clair que nul n´est censé ignorer la loi, surtout pour ceux qui ont fait le serment d´Hippocrate.