Le président du conseil de l'Ordre des médecins algériens, Bekkat Berkani Mohamed, a abordé, jeudi à Tiaret, l'apparition en Algérie de la pratique de la “hidjama” (la saignée) qui doit faire l'objet d'un contrôle strict. L'orateur a estimé que cette méthode peut constituer un vecteur important du sida, appelant à la mise en place d'une agence nationale de contrôle des médicaments importés, “car, a-t-il précisé, certains produits introduits sur le territoire national sont parfois dangereux”. Bekkat a également appelé à “la dépénalisation des erreurs médicales” et à “ne pas engager de poursuites judiciaires à l'encontre des médecins pour non-assistance à personnes en danger, car le médecin s'est voué au service de la santé de l'humanité et non le contraire”.