à l'ordre du jour, les points portant sur les actions à mener lors de la célébration du 20 Avril. La Cadc de la wilaya de Tizi Ouzou a finalement décidé de clore le cycle de «rencontres», inauguré le 17 mars, et ayant pour but l'examen du document portant sur les perspectives politiques à donner au mouvement. La rencontre de lundi s'est finalement terminée en queue de poisson même si les travaux ont duré jusque tard dans la soirée. Aucun autre sujet n'a été abordé, en dehors du point nodal que constitue l'examen du fameux document de la commission de réflexion. Prévus à l'ordre du jour, les points portant sur les actions à mener lors du 20 avril et la protestation à tenir lors de la visite du Chef du gouvernement, prévue dans la région n'ont pu être abordés. L'examen des fameuses perspectives à donner au mouvement a finalement été le point bloquant et l'agent divisant. La rencontre de Tizi Rached, la troisième du genre, n'a pu faire le consensus. Bien mieux, la position des contre, drivés par la coordination de Tizi Ouzou, semble se conforter. Près de 16 délégations se sont alignées derrière ceux qui rejettent le document en question. Les délégations ayant voté pour, à savoir 13 délégations, se sont alignées derrière Tizi Rached et Ath Djennad. Alors que la présidence tournante a décidé de clore les discussions et de considérer le document comme adopté, les délégations défendant l'idée contraire crient haut et fort que «rien n'est tranché!». Aussi, la Cadc va donc devoir se présenter demain devant la réunion de l'interwilayas à Azazga en rangs dispersés. Les personnes épousant les thèses de la coordination de Tizi Ouzou, semblent s'en accommoder. Selon des sources proches de certaines coordinations, la Cadc aura à se présenter demain sans proposition. Il semble que Tizi Ouzou ait décidé de s'en remettre à l'interwilayas qui «pourrait éventuellement mettre sur pied une commission ad hoc chargée de la réflexion sur les perspectives». D'autres sources précisant que si la Cadc est traversée par des remous, la Cicb ne serait pas épargnée. Ces derniers jours, le Cpwb drivé par Sadeki Akrour semble avoir repris du poil de la bête. Rappelons que la CIC Béjaïa a défendu l'idée d'une conférence nationale, alors que Bouira, pataugeant dans des problèmes, semble toujours amoindrie. A l'approche du 20 avril, il semble que les ârchs jouent leur «va-tout!» L'avenir immédiat s'annonce brumeux!