Béjaïa n'a pas oublié son enfant prodige qui imposa le 4e art dans la cité des hammadites. La disparition subite du metteur en scène Abdelmalek Bouguermouh plongera la famille du TRBéjaïa dans le désarroi. Mais ce fut en son hommage et à sa mémoire que R'djel Ya H'lalef sera rejouée à Béjaïa devant une salle archicomble. Poursuivant seul sa mission de metteur en scène, Ahmed Khoudi tentera au début de l'année 1990 une coproduction avec Djerada Mourad Tibratine une pièce adaptée du Journal d'un fou de Gogol. Pour les enfants Amir, une pièce tirée du livre de Saint Exupéry Le Petit prince sera présentée en octobre 1990. Bahr El-Assyane viendra couronner la fin de 1990. Une mise en scène de Tayeb Dehimi, d'après l'oeuvre de T.Bendjelloul, Moha le sage, Moha le fou. En 1991, Mohamed Fellag lancera deux spectacles Babor Australie et Sin Enni tandis que le spectacle des marionnettes et clowns renforcera le côté enfantin. Vers la fin de l'année 91, Ahmed Khoudi mettra en route Nass Labes, une pièce qui coïncidera avec l'organisation d'une semaine théâtrale en février 1992. Au programme de cette manifestation organisée à Béjaïa, il y aura des pièces telles que Sin Enni, Les Concierges, Hissar Itan, Journal d'une femme insomniaque, etc.