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Brahim Hadjas
«épingle» la commission bancaire SECTEUR DES FINANCES
Publié dans L'Expression le 06 - 04 - 2003

Le forum d'El Moudjahid a accueilli, hier, le président-directeur général de l'Union Bank, une banque privée de droit algérien.
La conférence-débat était supposée aborder «l'évolution du secteur bancaire privé en Algérie» et «l'expérience de l'Union Bank sur le marché financier et bancaire national». Il a été surtout question du deuxième volet.
Tout d'abord, M.Hadjas donna un aperçu de son parcours «d'homme d'affaires». La raison? Il faut, concernant les hommes d'affaires (une notion à définir, selon l'orateur) savoir d'où ils viennent et quelle est l'origine de leur fortune. Il explique que, enfant, il vendait des cacahuètes avant de s'offrir son premier voyage sur la Côte-d'Azur à l'âge de 11 ans. Adulte, versé «plus sérieusement» dans les affaires, il rentre à Alger, qu'il quitte quelques années plus tard, à la suite de «la fermeture» de l'économie nationale décidée par Boumediene.
«L'aventure» l'amena en Mauritanie. Il y resta 10 années pendant lesquelles il édifia quatre usines. Il retourna au pays dans les années 80 où il ne séjourna que cinq ans, pour dit-il, «les mêmes raisons». En 1985, il va au Canada (qu'y nous fera-t-il?). Il revient en 1991. A son retour il «formalisa son dossier pour la constitution d'une banque».
En 1995, il en obtint l'autorisation. Toutefois, ce n'est que «le début d'un parcours harassant» même si les «débuts étaient prometteurs avec, dès la première année de fonctionnement, des bénéfices à hauteur de 67%».
L'aventure Union Bank avec l'ex-gouverneur de la Banque d'Algérie, M.Hadj Nacer, étant connue. Pour rappel, M.Hadjas commença par «trafiquer» les PV des assemblées des actionnaires. «Mais au lieu que les actionnaires de la banque et autres déposants soient protégés par la commission bancaire, seule habilitée à cela, la banque continuera à subir d'autres embûches et ordonna un 1er avril (!) de réintégrer M.Nacer à son poste! M.Nacer fut nommé à la tête d'une banque étrangère».
«Plus (commission bancaire) après l'avoir nommé, elle-même, administrateur de l'Union Bank, d'avril 97 à mars 1998, soit 11 mois, cela ne l'a pas empêché de contrôler les agissements de ce dernier...Des crédits importants ont été, en effet, accordés durant son administration puis, par la suite, il lui a été reproché ces actes de mauvaise gestion, alors que sa nomination revenait à la Banque d'Algérie et à elle seule, prétextant que les fautes incombaient à la personne morale».
Même si Hadjas ne qualifie aucunement «les pratiques» de Hadj Nacer, en sa qualité d'ex-gouverneur, et celles de la Banque d'Algérie et sa commission bancaire, telles qu'il les a lui-même relatées, laisse peser un sentiment de doute sur des institutions, et même sur des personnes. A l'en croire, «vu toutes les fautes commises, pas mal de membres auraient dû être relevés».
Par ailleurs, M.Hadjas établira un parallèle entre ses «aventures» et celles que subit actuellement El Khalifa Bank.
«Si l'Union Bank a failli disparaître en raison de l'excès de contrôle de la part de la commission bancaire, et autres, poussé par les apparatchiks qui trompent le pouvoir et cherchent à manipuler le reste, El Khalifa Bank subit la même chose faute, cette fois, du contrôle de la part de la même commission bancaire».
Plus grave encore, ajoute-t-il, «de même que Hadj Nacer, qui sera devant les tribunaux, dans trois semaines pour l'affaire de l'Union Bank où il risque la prison, M.Keramane risque de connaître le même sort un jour, dans l'affaire El Khalifa...car dans les deux cas, la loi n'a pas été scrupuleusement respectée». Autre parallèle: «L'accusation faite à El Khalifa de gérer l'argent des généraux m'a été faite, dans le temps», ajoute Hadjas en brandissant le livre où il a été cité. «Pourtant il n'y a pas plus propre que l'argent des mutuelles, qui n'est autre que la sueur des travailleurs algériens, placé chez El Khalifa Bank». «Même si cet argent propre a été, effectivement, sali, que faisait la commission bancaire pendant tout ce temps-là?»
Un dirigeant de l'Algerian International Bank (AIB), présent parmi l'assistance, profite de l'occasion pour faire part des ses propres aventures. Sa banque «est placée depuis 15 mois sous la tutelle d'un administrateur provisoire pour on ne sait quelle raison ni pour combien de temps». «Nous invitons le ministère de la Justice à enquêter sur nos activités pour trouver la moindre anomalie».
L'idée récurrente dans toutes ces interventions, au-delà des aventures des uns et des autres, est, d'abord de se doter d'un système financier et bancaire sain et moderne, puis de respecter la loi.


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