Je me remémore ces instants quand Si Slimane nous galvanisait par ses discours, ses analyses et ses expressions qui doivent être examinés scrupuleusement aujourd'hui. Je me trouvais à Alger, en ce dimanche 6 avril, où j'étais en mission de travail. Quelle chance d'assister à la célébration du 25e anniversaire de la mort de Kaïd Ahmed, pratiquement en un «office» de recueillement à la mémoire de celui qui a tout donné pour ce pays. C'est une heureuse occasion et un rendez-vous inespéré avec l'Histoire, me disait quelqu'un qui a tout fait pour venir, mais que d'autres engagements ont fait qu'il ne pût être parmi nous. J'étais-là, au Palais de la culture, avec de nombreux amis, qui sont venus pour témoigner, d'abord, leur reconnaissance à cette organisation nationale qui vient de dépoussiérer les archives pour faire sortir de l'oubli l'homme qui fut l'une des victimes des querelles politiques d'antan et, ensuite, pour célébrer la mémoire de celui qui fut l'une des figures emblématiques du nationalisme algérien, de la lutte de libération nationale et du défunt Conseil de la Révolution.