L'ancien président du Conseil italien, président en exercice du principal parti d'opposition DS, embarrassé par la déclaration de Berlusconi sur l'Islam, prudent, mais ferme aussi bien sur la question du terrorisme international que sur la distinction entre ce phénomène et le monde musulman. Dans ce climat tendu, il récuse tout amalgame ou toute polémique pour éviter une Selon lui, l'Europe doit soutenir les leaders arabes dans cette lutte dure et longue. L'objectif principal, souligne D'Alema, c'est que la coalition internationale ne doit pas seulement lutter contre le terrorisme, mais ensemble pour construire la paix au Proche-Orient, la stabilité dans le bassin méditerranéen. Massimo D'Alema confie au quotidien L'Expression ses sentiments, son attachement aux valeurs humaines et démocratiques. Confus par la polémique autour de «Qui tue qui?», mais cohérent avec lui-même d'abord, puis avec son semblable, le président d'Alema reconnaît que l'Algérie est entrée dans une nouvelle phase, celle de la mobilisation contre le terrorisme et l'exclusion.