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Echecs
Publié dans L'Expression le 16 - 03 - 2010

«La cause des divers échecs que nous avons vécus est sans conteste le manque de rigueur. On ne mène pas la politique d´un pays en faisant sans cesse des "marches avant" suivies de "marches arrière" aussi bien intempestives qu´opportunistes. Quand un projet social est déterminé, il faut le mener jusqu´au bout avec, bien entendu, le consentement, sinon de toutes les parties concernées, du moins de leur majorité. Il est vain de mener une politique sans l´adhésion de la majorité de la population.
Le manque de démocratie ne peut que détériorer le tissu social et miner la cohésion indispensable pour mener tout projet à terme. J´attends avec impatience les travaux des historiens qui se penchent sur la période précoloniale et sur les relations qui peuvent exister entre l´administration turque et les populations de l´Algérie profonde. On parle beaucoup de l´apport turc dans la réalisation de fortifications ou de palais situés dans les principales villes du pays, mais on ignore tout de la condition des gens simples qui vivaient à la campagne ou dans les montagnes.
C´est curieux qu´il n´y ait aucune littérature relative à cette période obscure. L´oralité nous a laissé quelques bribes des relations entre les différentes tribus qui se faisaient la guerre, mais on a peu d´informations sur l´influence du pouvoir turc. Je pense que, comme tous ceux qui ont occupé ce pays, les Turcs ne se sont établis que dans les périmètres utiles, dans les créneaux les plus rentables et que, comme tous les occupants, ils ont, après avoir repoussé les Espagnols, passé leur temps à faire régner un certain équilibre en dressant des tribus les unes contre les autres. C´est le sort de tous les peuples qui n´ont pas réalisé à temps leur unité nationale. L´Allemagne ne l´a réalisée que dans la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, autour de la Prusse et au détriment de l´Autriche.
D´ailleurs, la France n´a été puissante que tant que les principautés allemandes étaient divisées. Depuis, les rapports de force ont changé en Europe. Ici, chez nous, en plus des structures tribales qui existaient, le tissu social devait être peu consistant. On ne peut pas faire appel à la solidarité nationale quand l´injustice et l´incurie règnent. On ne saura jamais la somme des richesses exportées de ce pays en direction de la puissance occupante. Je me pose souvent la question sur l´importance du travail social de l´époque et sur le système de l´impôt. Quand je pense que notre pays fournissait du blé à l´Europe! Ou bien les Algériens ne mangeaient pas à leur faim, ou bien la production de céréales était très importante... Dans le premier cas, cela explique la richesse des potentats turcs et la facilité avec laquelle les Français ont mis les pieds à Alger. Si la population locale avait été solidaire des janissaires, cela ne se serait pas passé ainsi. Mais que veux-tu? On ne refait pas l´histoire».


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