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Le court métrage ou le nouveau souffle du cinéma algérien
Publié dans L'Expression le 02 - 11 - 2010

«Le court métrage est au cinéma ce qu´est l´amidon au col de chemise. C´est pour le durcir et non pour le ramollir.»
Anonyme
Un Prix de la jeunesse au Festival de Locarno pour Khouya de Yaniss Koussim, un Prix de la critique pour Djins pour Yasmine Chouikh au Festival de Kazan en Russie, Prix du meilleur court métrage arabe pour Le Dernier passager de Mounès Khemmar au Festival d´Abou Dhabi et un Prix au Festival méditerranéen de Montpellier pour Garagouz de Abdenour Zahzah, le court métrage algérien est en train de devenir le nouveau porte-flambeau du cinéma algérien et le sauveur du 7e art national dans les rendez-vous internationaux. Ces films courts sont d´autant plus financés à 100% par l´Algérie, contrairement aux longs métrages qui coûtent cher à l´Etat algérien et qui ne donnent pas souvent le résultat artistique escompté. Parce qu´ils étaient le résultat d´un fruit de travail et d´étude dans les écoles russes, yougoslaves ou françaises, les courts métrages sont ensuite envoyés moisir dans les tiroirs des entreprises cinématographiques...dissoutes. Lakhdar Hamina et Tewfik Farès, qui réalisèrent ensemble, en 1964, à l´aube de l´Indépendance, un excellent court métrage, intitulé Le Temps d´une image, qui raconte l´histoire d´un moudjahid qui rêve d´une belle histoire d´amour, aurait pu prétendre à une carrière plus importante dans les festivals, n´était la vision des gouvernants de l´époque qui estimaient que les moudjahidine, n´avaient pas d´autres amours que la patrie. Des courts métrages de qualité à la thématique aussi forte que passionnée étaient nombreux dans les années 1960. Le meilleur exemple reste le court métrage de 20 mn de Ahmed Lalem, Elles. Le réalisateur avait eu l´ingénieuse idée de donner la parole à de jeunes lycéennes, juste après l´Indépendance, prédisant sûrement un changement radical et effarant dans les années qui suivirent la libération. On ne reverra plus ce joyau de paroles innocentes des filles de l´indépendance ni au cinéma ni à la télévision. Le court métrage a été abandonné pour devenir un format et une durée destinée au cinéma amateur dans les années 1980 et 1990. Certains cinéastes amateurs s´illustreront comme de vrais créateurs. C´est le cas de Djamel Mellek avec Cactus ou encore Ahmed Zir, qui réalisa entre 1979 et 1995 plus de 40 courts métrages en super 8, faisant le tour des festivals européen et américains et qui ont décroché plusieurs prix en Tunisie et en Belgique. Mais ces derniers ont été écartés par les professionnels qui considéraient ces réalisateurs de courts métrages comme des concurrents dangereux pour leur modeste carrière. C´est grâce à la France (une nouvelle fois), que des jeunes auteurs réussirent à faire des courts métrages à la Femis, (Ex-Idec), et déposer des projets de courts métrages dans le cadre de l´«Année de l´Algérie en France» en 2003. Les courts métrages étaient devenus des projets cinématographiques à part entière pour lesquels, même les comédiens professionnels acceptaient d´y jouer un rôle. Avec le succès dans le monde de Cousines de Lyes Salem, de El Bab de Yasmine Chouikh, ou encore des films de Mohamed Lakhdar Tati et Mina Kassar, le ministère de la Culture et surtout la Télévision nationale acceptèrent de financer les films courts. Les années 2000 seront l´épopée du court métrage, puisqu´elles donneront naissance à une dizaine de réalisateurs, talents cachés et créateurs abandonnés, qui ne cherchaient qu´à s´exprimer avec une caméra pour quelques minutes... seulement.
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