Lentement, mais sûrement, l'Union du Maghreb arabe - UMA - se place en pole position en mettant à jour ses diverses structures jusquu'ici à tout le moins ankylosées. Après la réunion du Conseil consultatif maghrébin, celles-ci se sont accélérées. C'est ainsi que plusieurs commissions de l'UMA se sont réunies dans les capitales maghrébines, - Alger ayant hébergé pour sa part ces derniers mois successivement les Conseils des ministres des Affaires étrangères au printemps et celui de la commission des ressources humaines au début de l'été-. Hier s'est clôturé dans la capitale algérienne la 7e session du Conseil des ministres où leurs représentants, chargés du commerce. Une vue d'ensemble de la situation dans ce secteur stratégique avait été analysée et préparée par des experts du Maghreb qui ont planché les 7 et 8 octobre sur les différents aspects de cet important domaine. Les responsables maghrébins réunis en session ordinaire devaient entériner une série de mesures propres à redynamiser un espace qui avait vraiment besoin d'être dépoussiéré. Prenant la parole devant ses homologues maghrébins, le ministre algérien du Commerce, Abdelhamid Temmar, était d'emblée entré dans le vif du sujet en réitérant l'adhésion de l'Algérie à l'institution d'une zone de libre échange maghrébine. C'est ainsi que M Temmar devait affirmer: «L'Algérie est favorable à l'établissement d'une zone de libre-échange entre les pays de l'UMA, qui sera fondée, indique-t-il, sur le principe de la progres-sivité dans le processus du démantèlement des barrières tarifaires et la transparence totale dans l'application et le respect des règles de concurrence par l'ensemble de ces pays.» Les ministres maghrébins ont par ailleurs examiné divers points et recommandations en rapport avec le thème en débat.