Cela permettra de drainer des capitaux pour l'entreprise. Le premier responsable du secteur industriel public s'est rendu, hier, à la Foire internationale d'Alger où il a visité le stand de l'Eriad. Accompagné du ministre du Travail et de la Sécurité sociale et du secrétaire général de l'Ugta, El-Hachemi Djaâboub, ministre de l'Industrie, est longuement revenu sur la situation du secteur dont il a la charge. Djaâboub s'est montré optimiste quant à une dynamisation effective de l'industrie algérienne, appelant à la mise en oeuvre d'un plan spécial pour sortir le secteur de la léthargie dans laquelle il se débat. Le ministre a, à ce propos, émis l'idée de ce qu'il a appelé un plan national de développement de l'industrie. Une démarche qui pourrait s'inspirer dans le fond du fameux Pnda (Plan national du développement de l'agriculture), dont les résultats sont amplement satisfaisants. Ecartant une démarche «dirigiste», il a souhaité la participation des industriels tant publics que privés à la réflexion pour donner au secteur une impulsion nouvelle. La proposition d'El-Hachemi Djaâboub n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd, puisque le secrétaire général de la Centrale syndicale s'est dit séduit et a affiché la disponibilité du premier syndicat du pays à soutenir une idée aussi généreuse. Au plan de l'investissement, le ministre de l'Industrie a profité de sa présence devant le stand de l'Eriad Alger pour inviter les investisseurs à explorer des créneaux autres que l'agroalimentaire, puisque, a-t-il souligné, «le secteur de l'agroalimentaire est arrivé à une phase de saturation». Dans ce domaine, l'on notera une présence renforcée des entreprises publiques, dont l'Eriad Alger, qui fait montre d'un dynamisme certain en termes de recherche de la qualité dans les produits qu'elle commercialise. Les visiteurs du stand ont eu à apprécier les efforts fournis par la direction de cette entreprise pour diversifier ses produits et les rendre conformes à la demande des consommateurs. L'on apprendra de la bouche du P-DG que l'entreprise ouvrira son capital à l'horizon 2005. Cela permettra, selon M.Mazidi, de drainer des capitaux, à même de consolider les performances de l'entreprise qu'il dirige.