Le mouvement des ârchs pour la wilaya de Tizi Ouzou, la Cadc, va tenir aujourd'hui, un conclave extraordinaire à Tizi Rached. L'objectif étant d'arrêter une position commune de la Cadc lors de la réunion de l'interwilayas, qui se tiendra les 26 et 27 juin à Amizour Béjaïa. Alors que la première réaction à chaud de la présidence tournante était plutôt favorable à l'invite du Chef du gouvernement, les délégués et principalement les ex-détenus, lors des meetings animés ici et là, ont soulevé d'autres préalables qui risquent sinon de faire capoter a du moins, retarder le début des pourparlers. Au sommaire de ces préalables, qui ne sont en fait que le renouvellement des mesures arrêtées dès le départ par les ârchs, comme l'annonce publique par le chef de l'Etat, de l'acceptation de la plate-forme d'El-Kseur, se sont ajoutées d'autres revendications. Du moins à entendre le discours des ex-détenus. Il est ainsi demandé que l'Etat en la personne d'un décideur, notamment le chef de l'Etat, accorde des garanties pour un dialogue sain et transparent et surtout axé sur «la mise en application» de la plate-forme d'El-Kseur, après l'exigence, soulevée une à deux fois, de «la demande de pardon du DG de l'Entv à la Kabylie» et la prise en charge par l'Etat du contentieux opposant certains citoyens à la Sonelgaz, du fait du non-paiement des factures d'énergie. Mesure édictée par les ârchs devant «l'intransigeance» de Sonelgaz qui ne voulait ou ne pouvait pas faire abstraction de la redevance TV. Les ârchs sont passés à la vitesse supérieure en exigeant la dissolution des assemblées issues du scrutin des dernières locales, au motif qu'elles ont, été mal élues. Cette exigence, n'étant valable que pour la seule Kabylie, porte en elle, et malgré les dénégations des ârchs, un parfum partisan.