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L'été, une saison à fêtes
TRADITION
Publié dans L'Expression le 18 - 08 - 2001

L'été est synonyme de repos, de farniente et de loisirs, c'est également la saison propice aux fêtes et aux mariages.
A Sidi Bel-Abbes et à l'instar des autres villes du pays, on assiste à un chambardement total dans la manière de célébrer cet événement heureux. De mémoire de Bel-Abbesien, jadis la préparation des mariages se passaient chez les deux familles des deux futurs conjoints en toute simplicité, le tout marqué d'un esprit d'entraide mutuelle, en respectant les traditions et coutumes ancestrales, transmises de génération en génération, et c'est d'ailleurs comme ça que nos parents se sont unis pour le meilleur et pour le pire. Aujourd'hui, les choses ont évolué à tel point que les mariages sont devenus un véritable casse-tête. Afin de donner le bon exemple et pour faire bonne figure devant les proches et les voisins, des dépenses exorbitantes sont faites par les familles. A commencer entre autres, par louer une salle de fêtes pour le festin solennel. à cet effet il y a lieu de signaler, qu'il y a de plus en plus de salles spécialisées pour ce genre de fêtes. Aussi les patrons et gérants de ces lieux proposent un grand choix, cela va de la grande salle avec cuisine, à celle des grandes salles grand standing climatisées et comprenant notamment, la chambre de mariée, celle des invités pour se changer, cuisine, ustensiles, etc. les prix oscillent entre 30.000 DA et 48.000 DA. Ceci n'empêche pas évidemment des familles de célébrer les fêtes chez elles et à leur façon. Autre dépense qui vient s'ajouter, celle liée à l'indispensable disc-jockey pour égayer les soirées nuptiales. Dans cet ordre d'idées, les familles ont le choix, surtout lorsqu'on sait que les boîtes de disc-jockey foisonne à travers la ville. Le choix du genre de musique est établi à la demande du client, après avoir bien entendu négocié. Le prix varie de 5000 DA à 8000 DA, pour une soirée qui débute généralement à 20 heures, pour s'achever le lendemain à l'aube.
D'autre part, il faut rappeler que l'apparition des disc-jockeys a fait des heureux, à l'exemple de la jeunesse avide de détente et de distraction, qui a accueilli avec satisfaction cette discothèque d'un genre nouveau. En revanche chez les adultes, les avis sont partagés, certains soutiennent que c'est quelque chose de formidable, dans la mesure où ils ne font pas trop de bruit (pour ne pas déranger les riverains), d'autres citoyens par contre, nous ont fait part de leur mécontentement. Un citoyen habitant la Cité Madina Mounaouara, nous dira : «Chaque été, c'est le calvaire des nuits blanches». Un autre citoyen lance «en plus des visites nocturnes des moustiques, nous sommes perturbés par ce vacarme incessant, les bébés sursautent dans leur sommeil». Un quinquagénaire nous confie: «Les personnes âgées comme moi et ceux qui sont malades souffrent le martyre à cause du bruit». Et d'ajouter : «N'est-il pas temps de réglementer cette activité qui perturbe le cadre de vie». D'autres personnes, notamment les travailleurs qui doivent se lever tôt le matin, pour rejoindre le travail estiment que ce tapage a fini par exacerber la patience de tous. Pour conclure, on peut affirmer sans risquer de se tromper, que la liberté c'est bien, mais faudrait-il encore que certains en connaissent les limites.


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