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Un autre regard sur une époque
40 ANS DE RELATIONS ALGERO-MAROCAINES
Publié dans L'Expression le 28 - 06 - 2003

D'anciens responsables politiques des deux pays ont donné leurs propres appréciations sur les rapports entre les deux pays.
Driss Basri, Abderrahmane Youssoufi, le Dr Khatib, Ahmed Ben Bella, Rachid Benyelles, Abdelhamid Mehri, etc. Toutes ces personnalités politiques ont participé, à travers des interviews à «l'Histoire en marche» une émission hebdomadaire produite par Myriem Abdou sur la Chaîne III et consacrée, cette fois, aux relations algéro-marocaines depuis plus de 40 ans. Etalée sur trois jours et pendant près d' une heure de diffusion, l'animatrice de ce programme a décortiqué, à l'aide de documents sonores présentés comme exclusifs, tous les aspects des quatre décennies de relations entre Alger et Rabat. Agrémentée par des enregistrements historiques des défunts Houari Boumediene et Hassan II, la première partie de l'émission a abordé les problèmes frontaliers qui ont longtemps empoisonné le climat des relations entre les deux pays. Le pic de l'escalade a été atteint lors de la douloureuse «guerre des sables» de l'été 1963.
Divisées, souvent prisonnières de leurs divergences, les deux capitales se tourneront le dos par la suite au sujet de la question du statut de l'ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental. A la faveur de la deuxième émission, on apprendra, et cela tout le monde le savait, que cette question a été «instrumentalisée» par les deux parties à d'autres fins que Ben Ben Bella n' a pas voulu identifiées, malgré l'insistance de l' animatrice.
En revanche, le général Rachid Benyelles a clairement précisé que ce n'est pas l'armée algérienne qui décide de la politique algérienne sur le Sahara occidental. «L'armée a toujours été aux ordres du politique» et elle n'a jamais instrumentalisé la question sahraouie. «Bien au contraire, a-t-il indiqué, c'est plutôt Hassan II qui l'a exploitée en l'utilisant comme moyen pour éloigner les militaires marocains des centres de commandes.» Driss Basri, l'inamovible ex-ministre de l'Intérieur de Hassan II, a, lui, «révélé» qu'il n'était pas favorable à la «troisième voie» liée au nom de James Baker, même s'il a avancé que les bonnes relations qu'entretiennent les deux capitales avec Washington pouvaient «aider à trouver une solution juste et stable pour les deux pays et pour les populations sahraouies».
Pour tous les responsables approchés durant l'émission, le dossier sahraoui a constitué une véritable pomme de discorde dans les rapports entre Alger et Rabat et par voie de conséquence, sur la mise en pratique de la très chimérique Union du Maghreb arabe.
Ainsi, à «L'ornière factice de l'autodétermination» de Abdelhamid Mehri qui a été ambassadeur au Maroc, a répondu «l'ogre qu'il faut dégonfler, sinon il n'est pas possible de travailler ensemble» de l'ancien porte-parole du gouvernement marocain, Nabil Benabdallah. Il y a aussi ces amertumes de l'ex-Premier ministre du royaume chérifien, Abderrahmane Youssoufi, qui a regretté de ne pas avoir pu ouvrir les frontières terrestres entre les deux pays. En tout cas, l'UMA et ses projets d'intégration maghrébine ont accaparé un large temps d'antenne de cette deuxième partie de l'émission.
La dernière tranche de cette intéressante émission, qui ne s'est pas traduite par de fracassantes révélations, malgré la participation de personnalités de poids, s'est penchée sur les problèmes et les crises similaires aux deux pays. Les péripéties de la démocratie à la marocaine, les forces et les faiblesses de son système électoral, l'irruption de l'islamisme et de ses corollaires immédiats l'extrémisme et le terrorisme sur la scène politique du royaume, l'avenir de l'amazighité et du mouvement berbériste marocain ont subi le regard rigoureux de ces personnalités, sans oublier de faire à chaque fois, le parallèle avec le cas algérien.


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