Ibrahim Ghouma s'est réjoui de l'invitation qui lui a été adressée pour prendre part à ces consultations. L´Instance de consultations sur les réformes politiques a reçu, jeudi à Alger, MM. Idabir Ahmed et Ibrahim Ghouma, en leur qualité de notables de la région de l´Ahaggar. Dans une déclaration à la presse, à l´issue de sa rencontre avec les membres de l´Instance, M.Ahmed Idabir a indiqué avoir évoqué les questions relatives à la révision de la Constitution ainsi que celle de la loi sur les partis politiques et la loi sur l´information. Il s´est félicité que le champ des libertés ne cesse de s´élargir en Algérie, notamment en matière d´activité partisane et médiatique. De son côté, Ibrahim Ghouma, qui s´est réjoui de l´invitation qui lui a été adressée pour prendre part à ces consultations, a souligné la nécessité de consolider la paix et la stabilité et de préserver l´unité du peuple algérien. Pour rappel, le ministre de l´Intérieur, Daho Ould Kablia, a effectué récemment un déplacement au sud du pays. De nombreux chefs Touareg du Conseil des notables traitent souvent avec les pouvoirs centraux sur les problèmes de la région. Et le 26 mars dernier, l´Unique a diffusé les images de la rencontre tenue entre le ministre de l´Intérieur et les notables censés représenter la société civile des wilayas du Sud. Les notables targuis d´Illizi n´ont pas manqué de dénoncer la rencontre, en contestant la représentativité des personnes reçues par le ministre. Les contestataires ont évoqué une «éventuelle tromperie». Ibrahim Belkhir, artiste, président de l´association Amzart, Brahim Ghouma, sénateur du tiers présidentiel, responsables des sages de Tassili Azedjare et d´autres, ont fustigé les personnes reçues par le ministre et se déclarant comme représentants des tribus de la wilaya d´Illizi. Selon ces notables, «la seule personne représentant des grandes tribus de la wilaya d´Illizi est le cheikh Brahim Ghouma». Les contestataires rappellent que la réunion avec le ministre devait préparer la création de «madjliss el aâyane» (conseil des sages) du Sud. Par ailleurs, la guerre en Libye aurait alimenté un véritable trafic d´armes qui s´opère tout au long des frontières algériennes.