ALGER - L'Instance de consultations sur les réformes politiques a reçu, jeudi à Alger, MM. Ahmed Idabir et Ibrahim Ghouma, en leur qualité de notables la région de l'Ahaggar. Dans une déclaration à la presse, à l'issue de sa rencontre avec les membres de l'Instance, M. Ahmed Idabir a indiqué avoir évoqué les questions relatives à la révision de la Constitution ainsi que celle de la loi sur les partis politiques et la loi sur l'information. Il s'est félicité que le champ des libertés "ne cesse de s'élargir" en Algérie, notamment en matière d'activité partisane et médiatique. De son côté, M. Ibrahim Ghouma, qui s'est réjoui de l'invitation qui lui a été adressée par la présidence de la République à prendre part à ces consultations, a souligné la nécessité de consolider la paix et la stabilité et de préserver l'unité du peuple algérien. L'Instance de consultations, présidée par M. Abdelkader Bensalah, assisté de MM. Mohamed Touati et Mohamed Ali Boughazi, avait reçu, dans la matinée, une délégation du Rassemblement national démocratique (RND), conduite par M.Ahmed Ouyahia, secrétaire général du parti. Depuis le début de ces consultations, entamées le 21 mai dernier, plusieurs délégations de partis politiques, des personnalités nationales et des représentants de la société civile ont été reçus. Au terme de ces consultations qui se poursuivront jusqu'à la fin du mois de juin prochain, un rapport final détaillé, reflétant "fidèlement" les avis et les propositions émis par les participants, sera soumis au président de la République. Les propositions seront ensuite présentées au gouvernement qui élaborera, sur cette base, des projets de loi qui seront soumis à l'Assemblée populaire nationale en septembre prochain. Le président de la République avait annoncé dans son discours à la Nation du 15 avril dernier, des réformes politiques englobant une révision, en 2011, de l'essentiel du dispositif législatif national (loi électorale, loi sur les partis politiques, loi sur les associations, code de l'information, code de wilaya...) et devant être parachevées, après les législatives de 2012, par un amendement "en profondeur" de la Constitution.