Il est pratiquement impossible de dénicher le moindre sachet de lait Le problème en question ne date pas d'aujourd'hui. Le problème de la rareté du lait, a de nouveau resurgi dans la wilaya de Tizi Ouzou avec la grève lancée par les distributeurs. Le débrayage en question entame sa dixième journée et à ce jour, aucune issue ne se dessine à l'horizon quant à un éventuel dénouement de la crise qui oppose les distributeurs aux responsables de l'usine Onalait de Draâ Ben Khedda qui est le principal pourvoyeur en lait de l'ensemble des vendeurs de la wilaya. Le problème en question ne date pas d'aujourd'hui et il concerne particulièrement les conditions de chargement de lait au niveau de l'usine en question. Compte tenu de l'importance du nombre de distributeurs, ces derniers sont contraints, quotidiennement, de faire la queue et d'attendre durant plusieurs heures avant que le tour de chacun n'arrive. En cette période de grandes chaleurs, un deuxième problème surgit. Il s'agit de celui inhérent aux conditions de préservation du lait, très difficile à assurer actuellement. Cette grève a fait que les citoyens se sont rués sur les autres produits laitiers notamment ceux de l'importation ainsi que le lait en poudre. Ce qui a généré par ailleurs une autre pénurie qui touche même ces derniers produits. Hier, une tournée dans les différents points de vente et autres épiceries de la ville de Tizi Ouzou montre qu'il était pratiquement impossible de dénicher le moindre sachet de lait ou même le lait en poudre lequel est pourtant régulièrement disponible en périodes normales. La même situation est signalée de les différentes autres localités de la wilaya à l'instar de Draâ El Mizan, Tigzirt, Azazga, Aïn El Hammam...Des commerçants exerçant dans la ville de Tizi Ouzou nous ont indiqué qu'il n'ont pas été approvisionnés depuis pas moins d'une semaine. Selon nos interlocuteurs, les services de l'usine Onalait les ont contactés afin qu'ils se déplacent directement sur place pour s'approvisionner en l'absence des distributeurs. Mais vu la non-rentabilité de cette option, elle a été tout simplement rejetée par les commerçants qui se plaignent déjà de la faiblesse de la marge bénéficiaire qui leur est impartie, ne dépassant pas les cinquante centimes. Jusqu'à hier, en fin de journée, aucune solution ne se dessinait concernant le bras de fer entre les distributeurs d'une part et les responsables de l'Onalait de Draâ Ben Khedda, d'autre part. Des rumeurs ont circulé en fin d'après-midi quant à une éventuelle suspension temporaire de la grève mais l'information n'a pu être confirmée.