Le P-DG de Naftal n'a pas l'intention de se suffire de l'état d'évolution actuel de l'entreprise et entend lui ouvrir de nouveaux horizons à même de lui donner l'opportunité d'être toujours à la pointe des technologies en matière de développement du métier. Déjà dotée du système de comptabilité analytique et engagée dans un vaste programme de recyclage de ses cadres, la filiale de Sonatrach adopte une stratégie résolument tournée vers la promotion des ressources humaines. De plus, en attendant la concurrence, Naftal a les yeux braqués vers l'avenir dans tous les sens du terme. C'est ainsi que la compagnie entend s'insérer durablement dans la logique de la préservation de l'environnement, donnée stratégique, s'il en est, et qui constitue le défi mondial de ce troisième millénaire. Aussi, l'action de Naftal sera-t-elle résolument tournée vers la promotion des énergies non polluantes? A ce propos, M.Remini annonce l'intention de son entreprise de «développer l'essence sans plomb, le GPL carburant, car ce sont là des produits qui préservent l'environnement». C'est donc l'une des priorités de l'entreprise qui compte mettre tous les moyens nécessaires pour aboutir à généraliser les produits énergétiques qui nécessitent un matériel spécifique et surtout coûteux. Le P-DG de Naftal dit, avoir émis, à ce propos, une proposition de texte, visant à réduire les charges douanières à l'importation de ces équipements et qui sera prise en charge par la prochaine loi de finances. Il est d'ores et déjà prévu la généralisation, à terme, de l'utilisation des produits énergétiques non polluants dans les stations d'essence de Naftal comme première étape. Il s'ensuivra ensuite un travail en direction des gérants privés des stations d'essence, dans le but de les sensibiliser à adopter le GPL carburant et l'essence sans plomb. «Nous trouverons sans doute un moyen de parvenir à notre but. Quoi qu'il en soit, le recours à l'énergie non polluante est une option stratégique pour Naftal qui se veut une entreprise citoyenne», insiste M.Remini qui estime, par ailleurs, qu'une telle démarche est aussi celle des pouvoirs publics, engagés dans un processus de relance de tout le continent, à savoir le Nepad. A ce propos, M.Remini relève le rôle que peut jouer son entreprise dans cette dynamique, du reste soutenue par les pays du G8. Ainsi Naftal passe pour être l'un des instruments de l'Etat pour promouvoir la coopération interafricaine. Son P-DG estime avoir les moyens de cette politique, voire, un axe stratégique de son développement, au sens où Naftal est tenue de s'ouvrir à l'extérieur pour assurer son développement face à la concurrence qui commence déjà à pointer du nez au plan intérieur. A ce propos, M.Remini annonce un ambitieux plan de développement des stations-service de l'entreprise. En effet, il est question de s'aligner sur les normes appliquées par les pays développés en termes de rentabilisation de ce genre de structures. Aussi, verra-ton dans les mois qui viennent, de véritables station-service où seront installées à proximité, des supérettes et autres commodités qui sont autant d'activités génératrices d'emplois et de valeur ajoutée. Dans son plan de développement, la filiale de Sonatrach entend équiper ses stations en énergie solaire, une initiative à même de réduire la pression sur l'énergie électrique distribuée par Sonelgaz. De plus, un important investissement, actuellement en phase de réalisation, permettra à Naftal de mettre fin à la crise des bouteilles butane, ressentie chaque hiver, par des dizaines de milliers de foyers algériens. Il s'agit d'un pipe qui va d'Arzew à Alger et qui vient s'additionner à deux autres déjà en activité. M.Remini promet la fin du «cauchemar hivernal» des Algériens, dans vingt mois.