L'artiste Boudjemaâ Agraw Des chanteurs célèbres, qui ne se sont pas produits depuis des années, sont rentrés au bercail. En plus des galas artistiques qui seront au rendez-vous quotidiennement, la ville de Tizi Ouzou abrite également depuis avant-hier, des soirées théâtrales aussi bien au niveau du théâtre régional Kateb-Yacine que dans d'autres localités. S'il y a un secteur qui ne sommeille pas durant le mois de Ramadhan dans la ville de Tizi Ouzou, c'est bel et bien celui de la culture. Comme chaque année, la région abritera une multitude d'activités artistiques. En plus des galas artistiques qui seront au rendez-vous quotidiennement, la ville de Tizi Ouzou abrite également, depuis avant-hier, des soirées théâtrales aussi bien au niveau du théâtre régional Kateb Yacine que dans d'autres localités. Le public tiziouzéen sera, de ce fait, gâté et aura l'embarras du choix. Des chanteurs célèbres, qui ne se sont pas produits depuis des années, sont rentrés au bercail dans le cadre des soirées de Ramadhan, qui auront lieu au niveau de la salle des spectacles de la Maison de la culture Mouloud-Mammeri et dans le stade communal Oukil-Ramdane. Le public sera sans doute ravi de revoir l'une des chanteuses kabyles les plus connues, Malika Domrane. Celle-ci, qui ne s'est pas produite dans la ville de Tizi Ouzou depuis deux décennies, renouera avec les siens et ce, à l'occasion d'une soirée qui aura lieu le dimanche 21 août. Elle sera accompagnée par l'une des voix les plus célèbres dans le genre aurésien, à savoir Jo Chaoui. Un grand chanteur sera aussi de retour pour la soirée du 16 août. Il s'agit de Akli Yahiatène qui se produira en compagnie de son compagnon de toujours Ahcene Aït Zaim. Le programme artistique de Ramadhan à Tizi Ouzou, c'est aussi le retour sur scène des chanteurs sentimentaux tels Hacène Ahrès et Brahim Tayeb qui viendront interpréter leurs mélodies amoureuses devant un public qui ne les a pas vus sur scène depuis le Ramadhan 2010. D'autres chanteurs habitués de la Maison de la culture de Tizi Ouzou sont aussi annoncés dans le programme communiqué hier par la cellule de communication de cet établissement à l'instar de Rabah Asma, Aït Menguellet et son fils Djaffar, Malek Kezoui, Mourad Guerbas, Ali Ferhati, Djilali Hammama, Ali Meziane, Moh Oubelaïd, Djamel Allam, le groupe Abranis, Zedek Mouloud, Yasmina, Rabah Lani, Boudjemâa Agraw, Ali Ideflawen, Saïd Youcef, Makhlouf, etc. La liste est encore longue bien que l'on déplore l'absence de nombreux autres artistes très estimés dans la région, à commencer par le numéro un actuel de la chanson kabyle, Mohamed Allaoua, qui rate ainsi son premier Ramadhan dans la ville de Tizi Ouzou. Le public n'aura pas non plus droit aux mélodies berçantes de Farid Ferragui ni à la voix veloutée de Nouara, encore moins à la voix rauque de Lounès Kheloui. Mais, en revanche, il aura le droit de rêver lors du gala qui sera animé par Hamid Matoub, cousin du Rebelle lequel aura la lourde tâche d'interpréter des chansons de Lounès. Pour la soirée du samedi 20 août, le stade communal Oukil-Ramdane abritera un gala avec le chanteur cheb Khallas qui viendra à la place de cheb Mami qui s'est rétracté à la dernière minute sans donner d'explications. Par ailleurs, et toujours dans le cadre des soirées de Ramadhan, le Théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou a lancé deux programmes simultanés, l'un dans l'enceinte même du théâtre et un deuxième dans les localités, une caravane théâtrale. Ainsi, le célèbre dramaturge Slimane Benaïssa reviendra à Tizi Ouzou pour jouer à deux reprises son monologue Wel Moudja Welat. L'événement le plus attendu pour ce mois de Ramadhan au niveau du théâtre de Tizi Ouzou, c'est la générale de la pièce de théâtre Amin Yetsradjun rebbi montée par le théâtre régional Kateb-Yacine et mise en scène par Ahmed Khoudi, directeur de l'établissement. Cette célèbre pièce a été adaptée en kabyle par le regretté Mohia, de la pièce de Samuel Becket, intitulée En attendant Godot. Elle sera présentée les 12 et 13 août au Théâtre régional de Tizi Ouzou.