Le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu est arrivé mardi à Damas avec un message ferme d'Ankara aux autorités syriennes pour qu'elles «cessent la répression du mouvement de contestation». «Nous sommes arrivés à bout de patience et c'est pourquoi j'envoie mardi le ministre des Affaires étrangères en Syrie», avait déclaré samedi le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. Il a estimé que la Turquie «ne peut pas rester spectatrice» face à des événements survenant dans un pays avec lequel elle partage une frontière de 850 km, des liens historiques, culturels et familiaux.