Electrification, gaz de ville, revêtement des routes et délocalisation de décharges publiques sont les principales revendications des citoyens. La réfection des routes, l'aménagement urbain qouq tous ses aspects, l'alimentation en eau potable et l'assainissement sont autant d'insuffisances qui ont poussé à descendre dans la rue hier, de nombreux citoyens de Béjaïa. Le cadre de vie laisse à désirer à la cité des Douanes. Il en est de même à Aokas, Souk El Tenine et Oued Ghir. Des lieux qui ont été, hier matin, le théâtre de manifestations qui engendrer des perturbations sur la circulation routière. Les mouvements de protestation y sont pour beaucoup. Dans la commune d'Aokas, les habitants de plusieurs villages ont, dès huit ont heures du matin fermé la RN 9 juste à l'entrée du tunnel en venant vers Béjaïa. le collectif des associations de la région exige la délocalisation de la décharge publique située au bord de cette route nationale. Les odeurs nauséabondes qu'elle dégage, particulièrement à chaque incinération, incommodent les habitants. Ce n'est pas l'unique revendication du collectif qui se soucie également de l'amélioration du cadre de vie dans la commune, notamment le revêtement des routes et l'éclairage public. A Souk El Tenine, les habitants de cette localité ont organisé une marche pour exiger du maire le retrait de sa plainte contre des individus poursuivis pour avoir initié un mouvement de fermeture du siège de l'APC quelques mois auparavant. A Bir Slam, à l'entrée ouest de la ville de Béjaïa, les résidents de la cité Douanière ont investi la voie publique en fermant la RN 2 pour exiger l'amélioration de leur cadre de vie. Le raccordement au gaz de ville, le revêtement des routes et l'éclairage public étaient les principales revendications. Dans la commune d'Oued Ghir, les habitants du village Oumaâdhane ont bloqué le siège de leur APC pour un problème d'alimentation en eau potable de leurs foyers. Toutes ces manifestations n'ont pas été sans conséquence sur le quotidien des habitants. Autant à Béjaïa que sur la RN9 de longs bouchons se sont formés donnant lieu à des situations inextricables, qui ne semblent émouvoir personne.