Le régime indemnitaire, la révision du statut particulier et l'amélioration des conditions socioprofessionnelles sont les dossiers soulevés. Le syndicat des travailleurs de l'éducation nationale (Snte) annonce, d'ores et déjà, une rentrée sociale mouvementée. Réunis en session extraordinaire, durant la journée du 3 septembre dernier, les travailleurs de l'Education ont rappelé au département de Benbouzid ses engagements. Ces travailleurs menacent de revenir à charge si les engagements ne sont pas honorés. Le but de cette escalade étant de contraindre la tutelle à répondre à leurs doléances dans les plus brefs délais. «C'est le ministre de l'Education qui nous a fait cette promesse», rappellent ces syndicalistes dans un communiqué rendu public hier. Dans le même document, le Snte réitère ses revendications liées entre autres au régime indemnitaire, à la révision du statut particulier des travailleurs de l'éducation contenu dans le décret exécutif numéro 08/315, afin de remédier aux anomalies contenues dans l'actuel statut et exiger de la tutelle l'application des articles 43 et 44 du statut particulier des travailleurs de l'Education. Il y a aussi la prime du Sud sur le nouveau salaire de base de l'année 2008. Outre l'amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles qu'ils jugent des plus dégradantes, les protestataires réclament, en outre, l'application du décret exécutif 95/300 qui concerne les enseignants du moyen et ceux du primaire. Le Snte réclame, d'autant plus, la révision du statut particulier des travailleurs de l'éducation, la révision du régime indemnitaire, la révision de la loi portant sur le logement social ainsi que le dossier des oeuvres sociales. A travers son communiqué, le Snte a, également, interpellé la direction générale de la Fonction publique en vue de trouver des solutions aux revendications soulevées. Ces dernières, au nombre de 6, ont principalement trait, non seulement à l'appréciation des diplômes sans distinction, la formation, mais aussi à la promotion et la revalorisation des adjoints de l'éducation nationale. Par ailleurs, le Snte appelle la tutelle à oeuvrer pour un dialogue constructif avec les représentants des travailleurs de l'éducation nationale pour trouver un terrain d'entente et des solutions aux problèmes exposés avant que la situation ne soit ingérable. «Nous n'avons eu droit qu'à des promesses mais rien de tangible ne pointe à l'horizon. C'est toujours le statu quo. Nous estimons que l'attente a été trop longue alors que nous espérions avoir des résultats probants à nos revendications», a précisé le Snte dans son communiqué, avant d'ajouter que le Snte ne croit plus aux promesses de Benbouzid, qui devrait faire preuve de bonne volonté pour nous convaincre et tenir ses engagements, comme cela a été décidé courant du mois d'avril dernier. Et d'enchaîner, dans le même contexte, que les revendications des enseignants et l'ensemble des travailleurs de l'éducation sont pressantes, car leur situation stagne et n'évolue pas.