Plusieurs étudiants, membres du comité de la résidence universitaire garçons de Boukhalfa, viennent de recevoir des convocations émanant des services de la police. Ces assignations font, selon les mêmes étudiants, suite à la plainte déposée par M. Lahrache, directeur des oeuvres universitaires centre de Tizi Ouzou. Le responsable de la faculté de droit de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou accusait les représentants des étudiants d'atteinte aux biens publics. Les faits retenus contre ces étudiants remontent, en fait, à la dérnière manifestation menée par le comité le 20 juin dernier. Pour rappel, les étudiants ont agi après une série d'agressions enregistrées à l'intérieur de la résidence commises par des intrus à l'arme blanche, dans la nuit du 20 juin. Le lendemain, le comité a décidé de tenir un rassemblement devant la direction des oeuvres universitaires centre de Tizi Ouzou (Douc), pour manifester sa colère et son indignation face à la situation chaotique qui prévalait au sein de leur institut. L'absence de sécurité au sein de la cité universitaire a grandement nui au bon déroulement de plusieurs années universitaires. Les grèves et les actions de protestation n'ont pas changé grand-chose. L'action, pour laquelle, les étudiants risquent des peines est également menée pour revendiquer l'amélioration des conditions de vie des résidents. Rappelons également que les étudiants ont, juste après cette action, dénoncé la présence des extra-universitaires parmi les manifestants. Selon eux, ce sont ces intrus qui ont infiltré les étudiants qui ont causé des dégâts matériels à la Douc. Et ces mêmes personnes n'ont pas cessé de stigmatiser les membres du comité durant les 37 jours d'occupation de la Douc.