Les étudiants ont repris les cours, hier, à l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou (Ummto) paralysée, des semaines durant, par un débrayage. La décision a été prise par la Coordination locale des étudiants (CLE) à l'issue de la réunion tenue mercredi dernier et regroupant les représentants des différents départements et facultés de la capitale du Djurdjura. Le départ de la directrice des oeuvres universitaires étant acquis, la communauté estudiantine s'attelle donc, désormais, à oeuvrer pour le dialogue avec les responsables concernés en vue d'obtenir satisfaction quant aux autres points inscrits dans la plate-forme de revendications, à savoir, le plan d'urgence sociopédagogique pour l'université de Tizi Ouzou. «L'exigence de départ de la Douh étant satisfaite, les comités ont longuement discuté de la procédure à engager vis-à-vis des responsables pour la prise en charge effective des problèmes des étudiants. Cela dit, un plan d'urgence pour l'université Mouloud-Mammeri est inéluctable pour faire face à tous les aléas que subit la communauté estudiantine», lit-on dans la déclaration, sanctionnant la rencontre de la CLE. Le même document relève «la nécessité de maintenir la mobilisation jusqu'à l'aboutissement des doléances des étudiants, notamment le cas des résidents de la cité de l'ex-Habitat». A travers le même texte, les rédacteurs condamnent «vigoureusement» les plaintes «infondées» déposées par la désormais ex-Douh à l'encontre de quatorze étudiants. De ce fait, les étudiants exigent le retrait immédiat de toutes les plaintes et envisagent d'entamer le dialogue avec les nouveaux responsables des oeuvres universitaires. Ils comptent, également, décrocher une entrevue avec le ministre. En attentant, les cours ont repris à l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, mais la mobilisation des étudiants se poursuit. Ce qui présage d'un autre mouvement d'effervescence à l'Ummto si...