Rien ne va plus entre les étudiants de la Coordination locale des étudiants de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, après le dépôt de plainte par la directrice de la Douh contre des étudiants, les uns pour destruction de biens de l'Etat et les autres pour avoir déchiré le portrait du chef de l'Etat. Les étudiants qui persistent et signent, exigent toujours le départ de cette directrice et ont, lors d'une réunion tenue le 7 janvier courant au niveau du département des sciences politiques et des relations internationales, pris un certain nombre de décisions. Ainsi, ils ont, après avoir écouté le compte rendu des commissions, procédé à l'évaluation de la situation, examiné les suites à donner au mouvement de protestation et des plans d'action. Après le large débat ouvert à ce sujet, les membres de la CLE ont vivement dénoncé le silence inconcevable de la tutelle et l'absence de la moindre intention de prendre en charge les doléances des étudiants, notamment la question du départ de la directrice de la Douh, un problème qui persiste depuis le début de l'année universitaire en cours. Il a été réaffirmé par l'ensemble des comités la poursuite du mouvement de contestation et la radicalisation des positions jusqu'à la satisfaction des revendications légitimes des étudiants. Il a été de même signalé un certain nombre de problèmes au niveau des résidences universitaires affiliées à la direction des oeuvres universitaires du centre. Une délégation a été mandatée pour rencontrer la directrice aujourd'hui, dimanche 13 janvier en application des décisions prises au cours de la réunion de la CLE: le point de presse pour ce dimanche 13 janvier au niveau de la bibliothèque centrale, rendre public le document concernant les raisons du départ de la directrice de la Douh, le rassemblement de protestation suivi d'une grève générale lundi 14 janvier au niveau du hall Bastos; l'occupation des administrations des cités universitaires de la Douh et le blocage du rectorat; la programmation des AG au niveau des cités universitaires; la tenue d'une réunion de la CLE le mercredi 16 janvier au niveau de la faculté des droits de Boukhalfa; la grève avec blocage des facultés à partir du samedi 19 janvier si la tutelle ne répond pas favorablement aux exigences des étudiants. Enfin les étudiants maintiennent toujours l'exigence du départ de la directrice de la Douh et d'un plan d'urgence socio-pédagogique à l'intention de l'université de Tizi Ouzou.