Des députés ont critiqué mercredi des disposition d'un projet de loi donnant, selon eux, de « larges prérogatives » à l'administration durant les élections en Algérie. Le texte est « une copie conforme de l'ancien texte et donne de larges prérogatives à l'administration pendant la tenue des scrutins », a estimé le député du Front national algérien (FNA, opposition) Mohamed Benkhaldi, cité par l'agence APS, qui ne précise pas le nombre de « protestataires ». Ce député s'exprimait au deuxième jour d'un débat à l'assemblée nationale sur un projet de loi relative au régime électoral, approuvé par le conseil des ministres dans les cadre des réformes politique lancées par le président Abdelaziz Bouteflika. Selon ce projet de loi, les élections sont organisées par l'administration et sont supervisées par une commission composée de magistrats et surveillées par les partis et les listes indépendantes qui y prendront part. Le texte offre de « trop larges prérogatives » à l'administration, notamment aux walis, a estimé de son côté le député du parti islamiste Ennahda (renaissance) M'hamed Hedibi.