Du 16 au 21 août, la capitale des Hammadites abritera un festival du cinéma dédié à une période phare de l'histoire de l'Algérie. «Cinéma et guerre de Libération» (20 août 1955 et 20 août 1956) est le thème des journées et rencontres cinématographiques qui se tiendra du 16 au 21 août à Béjaïa, sous l'égide de l'association culturelle et artistique Lumière. Plusieurs comédiens dont Farida Saboundji, Mohamed Adjaïmi, Nawel Zaâtar, Amel Himeur, Kaci Tizi Ouzou, Kerikech, Abou Djamel et bien d'autres ainsi que des réalisateurs, des hommes de théâtres, journalistes et techniciens prendront part à cet événement dédié au 7e art et à notre période révolutionnaire. Les journées sont organisées à l'occasion de deux dates importantes de notre histoire notamment, la commémoration du congrès de la Soummam qui s'est tenu le 20 août 1956. Plusieurs films ayant trait à la Guerre de Libération ont été réalisés. Ces derniers seront revisités à Béjaïa sous l'oeil avisé des spécialistes et même ceux désireux de les (re) voir. On citera parmi eux, notamment, Patrouille à l'Est de Amar Laskri, La bataille d'Alger de Gillo Pentecorvo, Chroniques des années de braise de Lakhdar Hamina, L'opium et le bâton de Ahmed Rachedi. L'enfer a 10 ans, Les portes du silence, La voie de Mohamed Slim Riad. Des courts-métrages et documentaires sur la Guerre de Libération ainsi que des longs-métrages seront également projetés notamment, de deux pionniers du cinéma algérien, Djamel Eddine Chanderly et René Vautier, l'un des cinéaste français qui a épousé la cause algérienne et fera les films suivants: Yasmina, Algérie en flammes et Djazaïrouna. Un hommage particulier sera rendu à Kaci Tizi Ouzou à Béni Ouartilene, son village natal. Une action initiée par la commune de Béni Ouartilene sous l'égide de la wilaya de Béjaïa, avec la participation de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj et Sétif. Le départ pour Béjaïa aura lieu à partir de 10h du matin au 13, rue Edgar-Quinet ex-siège du Caaic à Ben Aknoun.